TORRENT DE VIE
Même si la souffrance en mon corps, m’amenuise, fracturant ma vie de marches interdites.
Même si mes écrits sont des béquilles inutiles
j’hurlerai jusqu’à plus de cri…
Même si la solitude de ma souffrance couvre ma résistance, de nuages et d’orages d’épines.
Même si cette chienlit me moque sans ménagement
j’éructerai mes mots jusqu’à plus de vie.
Ô ma vie où un torrent se jette en cascade bouillonnante, traverse mon âme, visite ma conscience, imprègne chaque cellule de mon corps de mon sang de ma chaire, de cet amour de vous qui me permet de repousser la frontière de ces maux installés sans invitation ni modération…
Oui j’éructerai avec engagement aussi fièrement que je peux, que mon combat n’a pas quitté ces lieux, na !