Je vous présente « Imamette ».
Derrière ce pseudo, une femme libre, qui vient du Maghreb.
Elle se bat pour l’émancipation des femmes.
Elle rend fou de rage les idiots utiles des islamistes et les faux amis de la laïcité. Tout comme elle renvoie les pseudo-féministes 2.0 à leurs études intersectionnelles.
Elle démasque les « philosophes » abreuvés par le soft power anglo saxon.
Elle est une arme pour la Liberté.
Elle est un glaive pour notre République.
Un joyau précieux.
Son dernier travail :
« La dissonance cognitive, cette nouvelle épidémie !
« On ne naît pas soumise, on le devient », écrit cette » philosophe ».
Elle n’a pas tort, elle sait de quoi elle parle.
Elle se fait la plume, la marketteuse et la propagandiste de la misogynie islamique.
Pourtant elle vit aux USA, pays qui criminalise l’IVG, elle devrait y avoir fort à faire.
Mais non ! Ces femmes et ces hommes qui nous enjoignent à nous écraser, à rester à notre place de barbares, d’arriérés qui mangent des spaghettis derrière un habit de corbeau, en s’en mettant partout, se salissant comme un gamin de trois ans, sans aucun raffinement, aucune classe, comme une cro-magnon, dégoûtant et revulsant les jeunes et moins jeunes autour de nous attablés au restaurant.
Combien de ces scènes immondes atterrissent sur les YouTube et autres médias sociaux pour faire rire les gens civilisés ?
Oui, selon Manon Garcia, les musulmanes sont libres de faire rire le monde entier, d’attirer la pitié et le dégoût des femmes et des hommes appartenant au monde libre et civilisé en suivant telles des esclaves leurs tuteurs tout bronzés car eux peuvent porter des shorts et des claquettes pendant qu’elles macèrent et fermentent sous le soleil pour préserver le capital honneur de ce frère, ce père, ce grand père, ce mari, ce fils même quand il est nourrisson.
Elles sont libres de passer pour des pauvres idiotes quand elles se prennent en selfie devant les regards médusés de gens qui se demandent naturellement l’intérêt d’une photo de soi derrière une burqa.
Elles sont libres d’éveiller la peur de ceux et celles qui ne savent pas si derrière l’épouvantail se cache un pervers, un violeur, un voleur, un terroriste.
Elles sont libres d’inspirer le mépris de ceux qui considèrent, à raison, que le minimum du savoir vivre est de montrer son visage, d’être identifiable quand on veut vivre en société.
Ces femmes et ces hommes qui encouragent le pire des dérives sectaires et des symboles liberticides de la sharia au nom de la liberté, ces femmes et ces hommes qui usent de leur voix en occident pour promouvoir tout ce que nos mères et nous mêmes craignons le plus dans nos sociétés musulmanes, bien-sûr que je les hais.
Bien-sûr que nous devons les combattre par les mots jour et nuit car leurs écrits, leurs interventions sont repris par des chefs et agents des dictatures musulmanes pour empêcher toute avancée féministe et laïque.
Vous pensez que ce qui suit est improbable ?
– Vous voulez la liberté ? Vous voulez le féminisme ? Manon Garcia, Fatima Benomar, Françoise Vergès, Lallab, Linda Sarsour se battent pour vous en occident, pour que vous portiez vos hijab, vos burqa, vos burquini librement. Ici, vous avez déjà cette liberté ! Soyez donc reconnaissantes !
En France, la liberté est dure à acquérir : les femmes sont objetisées, on les force à porter des talons, des robes, à faire des bisous à des cyclistes alors soyez fières qu’en Terre d’Allah, vous soyez privilégiées et libres de vivre comme au 7ème siècle.
Shaparak est une femme iranienne qui a osé braver les mollahs et les rues de Téhéran sans tchador, elle a été condamnée à 20 ans de prison dont deux fermes. Depuis, elle a fui au Canada.
Elle a raconté maintes fois comment les gardiens de la révolution la confrontaient en prison avec les images de la women’s march défendant « La mode modeste », la liberté de porter burqa et autres signes ostentatoires de la misogynie islamique, elle a été traitée de traitresse et a été battue pour cela.
Au Maroc, Françoise Vergès est venue en bon colon nous expliquer à l’occasion du 8 mars 2019 comment nous devions pratiquer le « féminisme decolonial ».
Elle est venue nous parler d’”islamophobie”. Dans un pays où nous n’avons ni le droit de disposer de nos corps, ni le droit de nous marier avec qui on veut (que dis-je, juste d’aimer qui on veut), ni le droit de manger quand on veut, aucune liberté sexuelle, pas d’égalité en héritage…
Ne pensez pas que je lutte contre ces néo-colons en France uniquement pour mon confort ici.
Ces gens nous volent le droit à nos 300 ans de lutte pour la laïcité, pour une révolution semblable à ceux que leurs ancêtres que j’admire ont mené au péril de leur vie, ils donnent des armes aux monarchies et autres dictatures pour que toute contestation ou soif de liberté soit qualifiée de traîtrise, de collaboration, etc.
Ces gens se font en plus de l’argent sur notre dos, s’invitent ou se font inviter à nos frais et viennent en prophètes et prophètesses dans nos pays vendre leurs torchons, endoctriner notre espoir : notre jeunesse.
Ils et elles ont le sang des millions de femmes qui meurent en couche ou en essayant d’avorter illégalement sur les mains, le sang de celles qui meurent sous les coups des patriarches qui veulent les enfermer, les voiler, disposer de leur utérus comme la Sharia le voudrait à toute heure du jour ou de la nuit sur les mains, le sang des mineurs qui se suicident ou finissent tuées car on les « marie », les viole, les engrosse, les prive d’instruction sur les mains…
À cause d’eux, le débat et la lutte sont détournés et dévoyés.
Quel niveau d’indécence faut il avoir pour venir dans nos pays nous parler de l’Homme blanc, de blanchité, d’islamophobie ?
Mais bande de coprolithes, nous avons déjà le délit de blasphème ! Et notre oppresseur est sera homme arabe ou maghrébin, une femme arabe ou maghrébine… oh ! Et puis maintenant il y a VOUS !
Stratégiquement, je le répète, c’est une erreur, une énorme erreur de soutenir l’appel des intersectionnelles contre le métier d’hôtesse dans un pays où la “pudeur” et le puritanisme s’évangélisent, où le monokini recule, où les géants du textile cèdent et inondent le marché de hijabs et de burquinis.
Dénoncer des comportement misogynes, des agressions sexuelles au sein de l’industrie de l’accueil et que subissent les hôtesses est une cause que je soutiens. Mais, cette pétition est symboliquement catastrophique dans la mesure où elle suggère que malgré toutes les revendications des islamistes, l’avancée des jilbebs, des burquinis, le nombre incroyable de femmes excisées en France ou encore le voilement de plus en plus normalisé des fillettes, la fermeture des centres IVG, la démocratisation de la demande du certificat de « virginité », la pratique de la polygamie … malgré tout cela, le plus grand danger en France pour les femmes : c’est celui du métier d’hôtesse !
Oui, symboliquement, cette hiérarchisation est catastrophique, le buzz est dramatique car il donne l’illusion, par la saturation des médias avec cette histoire, que la condition des femmes avance, que les intersectionnelles sont vraiment des féministes, alors que, comme avec la mascarade indécente de l’écriture inclusive, il n’en est rien !
Bien au contraire, ce buzz inscrit dans l’inconscient collectif de notre société que les priorités n’en sont pas et que les détails sont des priorités.
Ce buzz remis en plus dans le contexte qui est le nôtre, c’est à dire l’inversion des valeurs et le djihad idéologique pour institutionnaliser le concept d’”islamophobie”, est une offensive déguisée contre la lutte laïque et universaliste au profit de la lutte intersectionnelle.
Sans oublier que ce buzz que nombre de féministes universalistes hommes et femmes ont nourri, érige des escrocs, des collabos, des colons, des caricatures et business men et women de la lutte en icônes.
CORDIALEMENT, »