Du haut de mon troisième étage (une passoire énergétique), moi, tiote nana de 63 ans contemple cette nuit sans étoile ! Sans étoile ? Nuit noire, nuit mystérieuse, nuit que nos anciens ont su décrypter… Nuit que Galilée et Einstein et de nombreux autres génies nous ont encore plus dévoilée… dont des mystères encore demeurent, comme la matière noire…
Du haut de mes 63 ans, dans mon humble demeure, j’admire dame nature et essaie de comprendre tout ce que nous dévoilent les astrophysiciens et astrophysiciennes, la recherche a fait des bonds en avant nous délivrant l’existence prouvée des trous noirs, les étoiles et leur binôme, et le nombre immense d’exoplanètes habitables…
Ma nuit noire grouille de milliards d’étoiles que je ne vois pas… J’admire dame nature, j’admire la vie issue de ces étoiles, dont nous, hommes, femmes de science, artistes, monsieur madame tout le monde, sages et fous, bucoliques et ermites sommes aussi issus, poussière d’étoile lumineuse ou terne, tous et toutes issues du cosmos… Terre : fille des étoiles et nous leurs enfants… Sublissime destin, destin et hasard mêlés…
Quand je pense que des êtres s’excluent de l’universalisme pour vivre le communautarisme, quand je pense à cette femme que j’ai entendu dire qu’il fallait renouer avec leurs marabouts plutôt que de suivre la science, parce que la science est celle des blancs, je me dis que ce discours est bien triste ! … Enfin, l’univers est loin de tout ça ! Ses lois ne font ni politique ni religion !…
Dernière la noirceur bleutée de ma nuit, des milliards d’étoiles, de galaxies etc, sont là ! Et je me dis : c’est beau la vie !
La nébuleuse du Homard, image Pixabay
M17, également connue sous les noms de nébuleuse Oméga, du Cygne, du Fer à Cheval ou du Homard, est une nébuleuse en émission située à environ 5 500 années-lumière de la Terre dans la constellation du Sagittaire et a un diamètre de 15 années-lumière.
La nébuleuse fait partie d’un nuage du milieu interstellaire d’une quarantaine d’années-lumière d’envergure.. Elle doit sa luminosité à des étoiles jeunes de type B qui irradient le gaz alentour, créant ainsi une région HII. La couleur rouge de la nébuleuse est d’ailleurs celle de l’hydrogène ionisé.
Au sein de la nébuleuse se trouverait un amas ouvert constitué d’une trentaine d’étoiles masquées par la nébuleuse.
En infrarouge, on a pu y observer une quantité importante de poussières favorables à la formation d’étoiles.
Observation
Détail de la nébuleuse M17
M17 observée à partir du télescope de 2,2 mètres MPG-ESO. Septembre 2015.
La nébuleuse est mentionnée par De Chéseaux en 1746 puis par Messier en 1764.
La nébuleuse est visible à l’œil nu dans de bonnes conditions sous les basses latitudes (magnitude apparente 6). De par sa luminosité, M17 est très facile à repérer : elle se situe à 2° au sud-ouest de l’étoile Gamma de l’Écu.
Dans un instrument de 114 mm, muni d’un filtre UHC, elle révèle une bonne partie de ses nuances et jeux de lumière. Une photographie à longue pose permet d’en saisir la couleur rosée. Source Wikipédia