Gargantuesque
Ah faire bondance, éructer les gaz de ses mérites, ah jouissance…
La Déesse de la Suffisance, repue, s’envole d’un jet gargantuesque au firmament !
Avec ou sans CO2 ?
Ah faire bondance, éructer les gaz de ses mérites, ah jouissance…
La Déesse de la Suffisance, repue, s’envole d’un jet gargantuesque au firmament !
Avec ou sans CO2 ?
Des voitures incendiées à la gare du nord, des scooters, des poubelles aussi, le Monde parle d’incidents ! C’est beau le journalisme d’opinions !
Chut chut !
Jusqu’ici tout va bien…
Tant que ça touche les voitures des voisins…
Chut chut…
Certainement une excroissance de testostérone…
Quand on empêche les pompiers d’éteindre les incendies c’est bien qu’on cherche la guerre !
A la guerre comme à la guerre, mais où sont les militaires ?
La petite Marianne, le dentier parasité, « la vilaine des champs » comme surnommée par les mal-embouchés, part à la ville avec sa petite valise… sans un gramme de centimes en poche… court embaucher à l’usine qui lui donne ni de quoi se nourrir ni de quoi se loger…
Par le froid poussé, elle va demander asile chez sa cousine qui a l’hospitalité en berne, une jalousie maladive dans son cœur de fiel toujours vrillée ! Elle fait les petites annonces chez Gilou la fée du café soluble, une gentille collègue de misère… et trouve une petite chambre chez un marchand de sommeil…
Les jours passent, les nuits aussi longues où l’estomac crie sa famine !…
Marianne humiliée, moquée au travail dans la rue, ne parle plus… Mais garde espoir et met de côté de quoi réparer ce que dame nature lui a refusé, de belles dents bien alignées…
C’est ainsi que la vilaine des champs, un jour, affiche sa belle devanture avec fierté, un sourire rayonnant et repart chez elle, avec dans ses poches quelques économies pour sa maman tant aimée !
« Que tu es belle ma fille !
- Merci maman ! »
Les deux femmes se racontent au coin d’une cheminée qui illumine ce bout de pièce où l’amour flamboie !…
Quand un mal-embouché vient à passer et veut se moquer de Marianne, qui sur le marché vante ses fromages, il a le bec cloué ! Le vilain pesteux fomente un coup fumant sur le chemin du retour qu’emprunte la jeune enfant ! Mais le malotru se retrouve sur le cul, ses amis en courant sont partis ! C’est que la belle des champs a suivi les conseils de son dentiste, qui lui a dit de protéger son bien : elle a donc pris des cours de boxe ! Et dîtes-vous bien les mal-embouchés qu’une sans dent, n’oublie pas son calvaire avec un chemin de dents immaculées !
Quelle intolérante cette bonne femme !
Ce n’est pas parce qu’on est femme qu’on est féministe
Ce n’est pas parce qu’on est homme qu’on est masculiniste
Ce n’est pas parce qu’on est noir qu’on est révolutionnaire
Ce n’est pas parce qu’on est blanc qu’on est colonialiste
Ce n’est pas parce qu’on est curé qu’on est vierge
Ce n’est pas parce qu’on est vierge qu’on est sain
Ce n’est pas parce qu’on a le trou de balle givré qu’on est glacé
Ce n’est pas parce qu’on a la fesse royale qu’on est l’pote à Hollande
Mais aux dernières nouvelles quand tu as un steak collé aux balloches sans que jamais ton fond ne connaisse le débordement des règles que dame nature a collé dans le trousseau des femelles, t’es un mec !
Après avec un peu de blé si tu n’es pas né femme tu peux devenir son clone genrée à la sauce patriarcacale ! C’est clair que tu peux t’autoriser l’appellation femme et en plus ne pas vouloir qu’on parle de l’avortement qui est pour toi encore discriminatoire dans les assemblées féministes où tu vas délivrer sa verve et te libérer de ta pomme d’Adam !
Vivent les femmes disaient Reiser !
Le pet direct
Et l’Âne pourquoi toujours tu fais la morale aux âmes ? Tu n’as pas peur de perdre la tienne à fouiller dans les tracasseries privées ?
Et alors en quoi ça te dérange l’Oie, dandineuse de pacotille ! Ah ah comme tes avis, un coup à droite un coup à gauche !
Ô l’Âne ! Si j’oscille de mes hanches généreuses, je ne postillonne pas ma morale, comme ta bouche en postérieur, d’un pet direct !
Elle ne court plus la maladie d’amour. Après trois petits tours du pâté de maison de sa campagne, elle stationne, mitonne et avachie dans le fauteuil du salon, compte les jours fériés de sa nouvelle année…
Elle ne court plus la maladie d’amour. Après trois petits tours, trois petits fours de pâte maison, s’est endormie, repue, dans les bras de Morte-fée, les rêves congelés !
Le matin, il visite ses caves. Le soir son boudoir ! Et entre les deux il vaque au plumard. Dans un grognement il lui dit :
« Tu es la femme assommoir ! »
22 MARS 2020, 64 ans, j’aime les chiffres pairs ! Merci maman !
Annonce :
Cherche coin loin des cons, des veaux, des véreux, des donneurs de leçons, des porlitiques, des baiseurs de pacotille, des faiseurs de miracles, des trous de balle à programme, de la mal-bouffe, du bio super bio, du réchauffement climatique, des idiots utiles du capitalisme, des idiotes utiles du développement des poils des aisselles, des gourous, des reliques-gieux, des médecins imaginaires, des racailles à col Mao, des racacacailles, des joueurs de pipeau, des salons à bouffe à boire à lire à paraître, de l’hypocrisie ambiante, de l’hypocrisie à géométrie variable, de l’hypocrisie générale…
Réponse :
coin bio-bio
Prière de laisser le lieu propre en sortant !
Ça bout ! En viendront-ils à bout ?
….
J’ai astiqué tous tes joujoux
Malaxé ton caramel mou
J’ai même fessé tes choubidous
…
Mais pleure pas comme ça
Popol reviendra
Toujours là pour toi, j’vais concocter une boisson d’enfer qui t’fera valser toutes tes affaires
…
J’ai essoré tous tes tabous
Dynamisé ton marre à bout
J’ai même fouetté ta crème sol-air au bon goût de pistou
…
Mais pleure pas comme ça
Popol reviendra
Toujours là pour toi, j’vais concocter une boisson d’enfer qui t’fera valser toutes tes affaires !
…
Depuis trois jours qu’on joue à saute-kangourou, t’as le biniou qu’a pris un coup grisou, pleure pas comme ça mon gros loulou, Popol va repartir c’est sûr crois-moi ! Ah oui tu bous !
Oui ah oui je me tais sinon tu me mets au clou, moi et mes soupes énergétiques au goût relou ! Bouh…