En ce jour de confinement j’ai chopé 64 ans, collée serrée au printemps… Je pense à mes parents, à ma famille, à mes enfants… aux amis, aux amies aux longs cours, aux « Maryse » de ma vie…
En ce jour de confinement j’ai chopé 64 ans… Dans le silence de la nuit, des souvenirs affluent, des chemins, des promenades, l’air de ma campagne… Les ponts que j’empruntais lors de mes pérégrinations sportives… Je n’ai jamais cessé de t’aimer, paysage de mon enfance, tu es inscrit aussi dans mes romans pour l’éternité… Je n’ai jamais cessé de t’aimer paysage de mon enfance, je t’ai conté l’amour collé serré à ma plume… Je n’ai jamais cessé de penser à tes jolis coloriages, enivrée de tes lilas, ensoleillée de tes blés…
En ce jour de confinement j’ai chopé 64 ans, comment ne pas penser à toi maman… Je suis venue nue, je me suis battue pour être ce que je suis devenue une universaliste convaincue… Je suis venue nue, habillée de l’histoire de vos passés, vous les êtres qui avez peuplé terres parcouru mers et mon cœur d’enfant apprenant…
En ce jour de confinement j’ai chopé 64 ans, et si la vie n’est pas un long fleuve tranquille, elle brille de ces feux magiques que dame nature a confié au grand livre encore mystérieux, infini, et c’est tant mieux de la création aux milliards de galaxies… Merci !
