Ô MOTS GONFLENT MOI DE GLOIRE
Je viens de tomber sans me faire mal sur un article de Slate.fr : Faut-il écrire pour vivre ou vivre pour écrire ?
Ô ciel quel truculent questionnement !
Bla bla bla..
Être ou ne pas être une plume plume plume ô mots gonflent moi de gloire car mes mots sont de vrais mots qui envoient le lecteur dans de vrais aventures bla bla bla… Ô lecteur le chemin de la vraie écriture suis et vois comme ce chemin est beau et vrai… Lui devant les autres à l’écriture piteuse loin derrière… Puis vient cette sublime phrase où je suis pliée de rire : « Bon sang, je tuerais pour écrire une telle phrase » Troubles d’ orgueilleux ? Le monde des vrais créateurs de vraies histoires voguerait aussi sur le fleuve de la jalousie, peut-être justement parce qu’il y a du pognon en jeu ? J’imagine Hugo, Zola, Platon faire un caca nerveux : cette phrase est belle il me la faut… avec en plus cette écriture inclusive… : Alors l’écriture aide-t-elle à vivre ? En tout cas je ne pourrais pas vivre sans. La magie de créer des univers, des personnages, des twists et des intrigues serrées. Les bons jours quand on est au top et que l’on sent, que l’on vit ce que l’on écrit, quand un·e prod ou un·e réa admire ton travail, ces jours-là, tu es sur le toit du monde.
Heureux homme ! C’est beau j’en pleure ! C’est tout comme moi quand je rentre dans mon roman… petite écribaveuse… j’arrive même à en sortir ! Vous imaginez coincé à l’intérieur, je veux sortir ou alorS j’y suis suis reste ! Na ! Incorrigible ! Chut ! Pour qui tu te prends ?
La conclusion de ce fort questionnement existentiel est évidemment que pour l’auteur de l’article on s’en doutait, il lui impossible de vivre sans écrire… Mais qui ne répond pas vraiment à la question du faut-il…
Oui vivre avec l’écriture c’est pas mal, je suis entièrement d’accord mais pas sans oublier le saucisson, le fromage et une bonne eau pétillante !