Le fard de la farce
« C’est pas faute d’avoir prévenu… bla bla bla … », dit le petit qui veut monter dans la cour des grands… Il y va même de ses «J’accuse » !
Ah s’il suffisait d’écrire « J’accuse » pour être un tribun talentueux…
Dans le siècle des affaires, dans les hautes sphères de la finance, se perdent déontologie et éthique. Dans ce royaume, le seul talent c’est l’argent !
Ah pouvoir y accéder !
Ah pouvoir avoir du pouvoir, sucer le pouvoir, pouvoir se hisser sur le trône de l’ego : être connu !
Ah puissance de ses mots, jouissance de son moi, moi étalé sur la page de sa reconnaissance, de sa réflexion sans bagage sans instruction sans connaissance, juste le fard de la farce… Il faut dire que tout est fait pour casser l’École, l’esprit critique, la raison, la science…
Ah ramener sa pseudo science : il a dit le bon mot qui décapite ! Hourra hourra ! Vive celui-là, demain ce sera un autre…
Lâcher un pet bien juteux est plus fructueux que toutes les thèses poussiéreuses dormant dans les lieux de savoir… Ben quoi apprendre c’est fatigant…
« A moi la gloire ! », jute le péteux…
Ah ! Se vautrer dans le pognon, se vouloir Piscou le filou !
Ah ! Vanter vanter en médiocratie, faire sa messe, danser sur le tempo de la bassesse…
Le trublion de pacotille en quête de pouvoir, veut s’asseoir à la table des nantis, et pourquoi pas, passer à la télé, lieu de la génuflexion où piaillent des « crocniquecœur » devant leur ment’or, leur cul farci d’une bêtise abyssale !
« Vous reprendrez bien un peu de farce avec votre dinde ? »