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Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

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1 janvier 2022

Toujours en accord avec moi-même

Classé dans : Certains de mes écrits 2014,Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 8 h 33 min

J’écrivais cela le 31 décembre 2014 :

MANIFESTATIONS

Quand je manifeste que je confesse fort et haut ma détermination à vouloir plus de justice je ne crois pas que  le grand soir va fleurir sur le boulevard de mes envies, je manifeste parce que j’y crois, c’est un choix de vie que les politiciens et leurs patrons du CAC 40 veulent restreindre comme peau de chagrin.

Notre liberté porte le poids des résistances passées, pour s’en souvenir elle est inscrire au cœur de la nation.

La liberté de nos enfants portera le poids de ce que nous aurons fait de nos choix de vie, l’oppression est encore au centre de la nation.

La liberté est en danger.

Vivre les yeux fermés c’est aussi un choix de vie pour beaucoup c’est ainsi.

Chacun porte le choix de sa conscience.

La conscience de classes ne s’apprend pas, elle se découvre se conquière se développe, il suffit d’ouvrir ses yeux au delà de son existence, cette pseudo liberté individuelle qui chasse la liberté collective pour mieux dormir, l’enfer c’est les autres.

Aimer sa nation est devenu un péché comme si avoir des racines familiales était un crime, aimer son pays n’empêche pas d’aimer le monde, vouloir la paix est une quête universelle…

L’histoire a une mémoire toujours orientée c’est celle du pouvoir.

L’histoire des peuples est à écrire, l’homme est en devenir, ses yeux voient au delà du souvenir, le futur se construit au présent. 

Une nouvelle ère arrivera porteuse des fruits de la liberté et du partage, on ne peut pas vouloir vivre indéfiniment dans l’obscurantisme du capitalisme, l’égalité sera plus qu’un mot au fronton de nos institutions.

L’histoire est porteuse de révolutions, d’évolution. Oui je veux croire en la liberté en l’égalité !

Quand j’aide une personne âgée je ne cherche pas à savoir qui que quoi je l’aide un point c’est tout.

Quand j’aide une personne qui a faim je ne cherche pas à savoir qui que quoi je l’aide c’est tout.

L’aide humanitaire commence autour de soi 

dans les actes les plus anodins de la vie

c’est un choix de vie

personne c’est toi c’est moi c’est nous 

ce nous qui donne la fraternité

ce qui nous unis est au cœur de la vie cette beauté que l’homme a en lui dès sa naissance, sa capacité à l’amour universel rien à voir avec les religions qui assassinent.

Ce soir des milliards d’hommes et de femmes vont manifester leurs émotions l’espoir que la nouvelle année porte du meilleur pour soi et pour ceux qu’ils aiment, dans cet élan généreux beaucoup embrassent leur voisin, on lui souhaite une bonne année, oui l’homme est porteur d’évolution, de bonté et de fraternité, cet amour va au delà des frontières personnelles, chaque jour des justes le prouvent, les manifestations des justes du monde entier, permettent l’espoir… les politiques profitent de ce moment empathique pour venir dire leur mensonge éternel … car oui aussi hélas l’homme est porteur de duperie de manipulation de tromperie…

Le moment euphorique passé, je sais que la réalité reprendra ses rennes sans père Noël,  je suis sans grande illusion car la chape de plomb va se rabatte demain, mais en cette veille de célébration je suis comme les autres sans qui je ne suis rien,  et ne peux vouloir que du meilleur  à mon prochain sans savoir qui que quoi  ! Profitons de ce moment présent : Peace and love !

 

10 octobre 2017

Le patriarcat et son culte de la douleur

Classé dans : Certains de mes écrits 2014 — eructeuse @ 6 h 34 min

GENRE : VIOLENT

L’empalement, la crucifixion, la roue, le bûcher, les tortures… etc excès terriens de par le monde sont les actes posés de la barbarie.

Villages rasés, villes pilonnées, et n’oublions pas le top du top : des populations esclavagées, exterminées, atomisées : la force est loi.

La mort de l’autre mise en triomphe jusqu’à boire dans son crane, réduire sa tête, tuer sa descendance, violer sa femme.

Le meurtre de la guerre, légal, la glorification du guerrier, fêtée, la justification de la barbarie, officialisée, l’homme instrumentalisé, son rôle inculqué : « Tu seras un homme mon fils, la fleur de la mort au bout de ton fusil ! »

Tu donneras la mort inscrite au panthéon du triomphe de ta nation ! Et accessoirement ta vie, tu es le sacrifié inné !

Des millions et des millions d’hommes morts dans le carnage des guerres …

Nous avons tous des parents morts pour leur pays.

Les nations pleurent leurs enfants, morts aux champs de batailles, les femmes leur fils, père, époux, la vie donnée pour être sacrifiée selon les besoins, les ordres de droits divins de la loi du plus fort, des puissants qui gouvernent et que l’homme a accepté parce qu’il n’avait pas le choix…Toi femme, ferme ta gueule, ponds, pleure, formate la vie de ta fille et pleure tes héros, accessoirement, sert de muse, c’est tout ce que les puissants te donnent comme rôle à jouer dans le grand film de la vie !

De quel graine est donc ce fruit : l’Homme ?

L’espèce humaine est violente, barbare, et pour la laver de ses pêchés, une autre barbarie fit office de rédemption : le meurtre et la torture d’un fils sous les yeux de son père et de sa mère, la mort en don, la souffrance de l’un pour racheter la souillure de l’autre qui en fait n’avait rien demandé… Le sacrifice est officialisé, codifié, idéalisé, la barbarie pardonnée en échange du don de son âme à Dieu, les autres les mécréants, athées, seront finalement exterminés le soir du grand soir, la terre purgée, d’autres religions prônent le meurtre dès maintenant :  le message est compris ?

Proportionnelle à sa barbarie, l’Homme a le don de se mouvoir en victime, d’ailleurs apprendre aux enfants à ne pas se défendre quand ils se font attaquer relève de la même duperie, machination, tu es une victime mon fils, toi ma fille, ta gueule, esponge, le sang dont le tien, chienne impure, tu es l’inférieure, la soumission inscrite dans tes gènes de la genèse , tu n’es pas victime mais coupable expie !

Le message est entendu : des femmes sont bâillonnées tuées parce que femmes et ne venez pas me dire qu’il y a une civilisation supérieure à l’autre, pour ce qui est de la barbarie toutes les civilisations se valent ! Six siècles d’inquisition c’est de la civilisation ?

La propension de l’homme et de la femme à se flageller à se torturer à se culpabiliser à se mettre dans les rails qu’autrui lui pose, est en lui et il endosse alors ce manteau de victime expiatoire : c’est ma faute c’est ma faute c’est ma très grande faute… Bien sûr des charlatans sont là pour, soit les rendre victimes, soit les aider à quitter ce manteau de culpabilité, mais pour quel autre ? Qui peut prétendre être le sauveur de l’autre ? Quoiqu’il en soit des charlatans sont présents de tous temps…

Les temps changent et l’Homme ?

Le culte de la souffrance, la culture de la douleur, selon que tu sois une femme ou un homme, n’inculquent pas les mêmes valeurs.

L’homme est dominateur, la femme son inférieur.

Symbole de résignation, de punition, d’abnégation pour madame, on est dans le domaine de la souffrance, ce pauvre petit être fragile mais pervers a fait manger la pomme à ce crétin d’Adam, elle doit payer, elle souffrira donc, tel est son destin : elle sera le repos du guerrier donnera sans consentement son utérus à vie à son dominateur, elle souffrira pour être belle, annihilera sa nature pour être dans la nature de la culture du rut, elle accouchera dans la douleur…

La Chine a broyé les os des pieds de ses femmes pendant mille ans…

L’Inde brûla vives ses veuves…

Certains pays d’Afrique mutilent encore sexuellement ses petites filles.

Aux nom des religions des hommes privent des femmes de la liberté d’étudier de circuler, de vivre libres et épousent des petites filles.

Des barbares violent défigurent brûlent toujours des petites filles des femmes.

Il n’y a pas un pays pour racheter l’autre…

L’inquisition envoya à travers l’Europe sur les bûchers des centaines de milliers de femmes…

La combattante, la Jeanne d’arc qui meurt, vierge brûlée pour son roi, fidèle, Jeanne ostracisée, flagellée, martyrisée…

Le règne de la souffrance est tapi : la danseuse se broiera les pieds pour être la reine du ballet, sainte ballerine…

Liberté Parité Fraternité, égalité ça va pas non ? Tu rêves là ?

Et la femme lobotomisée c’est gagnée : la chanteuse la chatte ouverte est enfin la pute consentante que le patriarcat a formatée pour que le cycle de l’aliénation continue…

La meute s’identifie, le formatage a changé de style de communication mais le résultat est extraordinaire la femme se met dans son costume de pute sans être obligé de la taper, c’est fort non ?

 Symbole de force, de virilité, d’efficacité, de performance pour monsieur, on est dans le domaine de la douleur celle qui rend viril :

 Guerrier guerrier guerrier guerrier sans larmes déployées, le muscle c’est la pensée, à pieds à cheval à vélo en auto il domine l’espace il est le conquérant il a le muscle il est fort intimidant il est le maître du monde, le ballon remplace la fleur au fusil. Le Haka fait frissonner derrière le poste de télé.

 Dans la rue dans les stades dans les entreprises le mâle doit être dominant, écraser le maillon faible.

 La bite triomphante, gare à celui qui ne rentre pas dans le moule du fier bandant… pas de crainte, la résistance est quasi nulle.

 Il est si beau dans son costume servile lors des défilés militaires, si grand si docile aux pas cadencés : il est ce que le système aime le plus car il se comporte comme les puissants le veulent, asservi, esclave, dupe. Les puissants lui font croire qu’il est de leur meute, celle des plus forts qui ont le fric, mais mais où est le fric et ce qui va avec, la terre et la femme ?

Alors dans la ronde de la domination, le servile joue des coudes, des dents, servile bourrin chantant entouré de ses putes, servile bourrin quelque soit le terrain, être de la race des seigneurs, être de la race des vainqueurs et oh formidable !

Les temps changent et le sport tombe à pique pour niveler tout ce beau monde. Des milliards d’hommes bouffent des ships des pizzas boivent du coca, peuvent aussi se vider dans des putes mise à disposition aux portes des stades, peuvent tous en même temps crier leur haine leur rage leur supériorité le temps d’une saison, le guerrier du ballon a frappé !

Daryl Talley, joueur de NFL dans les années 80, résume la culture de la douleur dans cette formule : « Si vous n’aviez pas mal pendant que vous jouez, c’est que vous ne jouez pas. »

Des entraîneurs expliquent aux adolescents que la douleur fait partie du jeu et qu’ils doivent l’encaisser. Sinon ce sont des gonzesses des pédales… des femmelettes… chut…

La culture de la douleur, de la violence virile des sports de combats s’accompagnent lors de festivités de chansons grivoises, et on peut être heureux, les stades de rugby ont eux aussi leurs pompon-girls, le symbole de la niaiserie sexiste où la femme a sa place dans le sport, celle qui consiste à chauffer l’atmosphère, tout est dit.

L’homme joue des muscles, joue à la guerre, joue comme si sa vie en dépendait, même derrière son poste de télé, l’homme souffre avec son équipe… L’homme doit rester le dominant, le guerrier des pelouses du dimanche en temps de paix. Enfin la paix, c’est un bien grand mot qui n’évite pas les bagarres car la culture de la douleur et de la violence qui sont directement issues de la culture du rut donnent cours à des conflits même sur les terrains, alimentées bien sûr par les termes guerriers employés par les journalistes sportifs…

Le monde sportif sorti de l’âge pierre ? Non mais pas question, domaine réservé et pourquoi faire ? Y-a-t-il des cours d’éducation à la citoyenneté et au respect dans les clubs ? Chut la loi du plus fort est toujours bien de mise partout, diviser, cogner pour régner… le faible toujours une gonzesse… Si le monde du sport s’ouvre un peu aux femmes, ce n’est qu’à contre cœur, ( c’est la loi maintenant) des hommes voient d’un sale œil ces femelles venir dans leur univers où l’on peut exalter sa virilité, exposer son cul aux fenêtres des bus, placer couilles et ses obscénités préférées dans chaque phrase débitée, étaler son animalité, ne me dites pas que vous n’êtes pas au courant que les footeux et autres sportifs aiment la douceur des bordels, ces lieux du divin respect de la femme, cet animal à disposition et position.

Le monde du sport est le dernier bastion machiste où le guerrier est adulé, la force et la violence du combat des rencontres assimilées à la virilité, ce n’est pas un hasard si les supporteurs sont violents… ils ne sont que la tempête que le vent a semé !

Le guerrier est un queutard il signe le territoire volé du sang du viol de la femme de son ennemi…

Guerrier : genre violent tout dans les bourses rien dans le cerveau… Penser risquerait de nuire à sa bandaison… Pas de prises de risques que des prises de cons. Con qui est con ?

La pute remplace la femme de l’ennemi dans les sociétés où les guerres n’ont plus lieu, les temps changent ? Vraiment ? Pas le cérémonial de la divine victoire, acheter un être humain, se vider dans un ventre acheté, est une violence que nos sociétés machistes ne sont pas prêtes de reconnaître, là où la guerre existe, rien ne changent, le viol est bien présent, mais tout le monde s’en fout de la violée, comme ce monde qui oublie la Syrie… L’indignation discriminatoire ?

Le sport et le cul sont intimement liés, ce sont des miss qui remettent les trophées, œille ma belle donzelle c’est moi qui aie la plus grosse, c’est moi le vainqueur ! Le cyclisme et le sport automobile sont des lieux typiquement de la puissance masculine avec le champagne qu’on tire et fait giclé, ah regarde comme je suis viril. Mais c’est pour l’autre mâle que ce cérémonial se joue, c’est « regarde je t’ai niqué, et c’est moi que la plus belle embrasse », l’autre peut repartir la queue entre les jambes.

Sorti de l’âge préhistorique l’Homme ?

Voir arriver des femelles, cette sous race sur le terrain de cette triomphale virilité, ce lieu du combat de coq, ce qui est bien risible car le coq n’a pas de pénis, est une réelle intrusion insupportable pour le guerrier de base qui me fait penser au frontiste de base, « va te faire enculer » qu’il me dit dans une manif dès lors qu’il ne peut répondre à un argument, ben il a l’intelligence de ses bourses, ah le bon représentant patriarcal…

Ça fait des lustres que des hommes font croire à d’autres hommes que l’homme est tout puissant, pensez donc il a donné la vie a Ève,  Ève réduite à du rien du vide pour justifier la puissance du mâle, cet homme qui ne crée rien en lui… La glorification de son dard va exploser sur la planète… Ô le saint phallus devient son emblème sa troisième jambe, cet objet auquel il parle comme a un ami. Mais comble de l’horreur, lui qui se croyait la graine, le divin grain, découvre en fait que la femme joue un rôle, merde, dans la conception, merde, outrage ! Rébellion ! Non non il n’est pas question non non il n’est question de n’être que pour moitié dans l’affaire… La chute est brutale, la résistance s’organise, le formatage s’intensifie, et pour preuve l’avortement est remis en question, des pères montent même sur des grues pour vilipendée, ah les beaux pères, leur chienne de femme, cette garce qui a la garde de SA progéniture, la femme est toujours la mauvaise même la juge, vilipendée, accusée, cruelle diablesse, sale pute, salope, d’être responsable encore et encore, mais cette fois ci de rendre le éros mou !

Le patriarcat ne rend pas les armes comme ça !

C’est inéluctable l’obscurantisme est en perte de vitesse et rien ne changera le cours de cette histoire : la terre est ronde, la femme donne la vie, elle donne son capital génétique et c’est dans son ventre, seul, que se construit la vie. La femme enfante. L’homme est le témoin de cette merveilleuse loi de la vie.

Oui les temps changent la découverte du rôle de la femme dans la conception puis ses revendications pour son droit à la contraception, son droit à devenir mère quand elle veut, mais aussi son droit au plaisir, ont ébranlé les machistes et fait vaciller le patriarcat…qui résiste résiste…

Le sport est un bastion de la culture de la douleur de la culture de la violence de la culture du rut et l’arrivée des femmes risquent qu’ébranler ce monde encore très machiste…

Ça mettra du temps mais c’est inévitable incontournable, l’homme ne peut pas vouloir rester dans l’obscurantisme indéfiniment, le sport comme le reste du monde changera, des femmes aiment le sport, et jouent sacrément bien au foot, les femmes ne sont pas sur le même registre, forcément pas de pine à mesurer, alors le jeu y gagne, l’histoire est en mouvement tout ce qui obstrue les mouvements des femmes sont des oripeaux d’un machisme préhistorique voués à disparaître, rien ne peut empêcher le mouvement de libération des femmes et c’est la libération des femmes qui emportera bon gré mal gré ces hommes qui se croient libres et qui restent enfermés dans leur barbarie… défoncer l’autre pour exister.

La culture de la souffrance, le culte de la douleur, la culture de la mort, sont des fascismes qui ne disent pas leur nom !

Texte écrit le 4.08.2014

8 octobre 2017

DOULEURS

Classé dans : Certains de mes écrits 2014 — eructeuse @ 5 h 59 min

Douleurs

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Tomber enceinte : l’enfant s’appellera ecchymose.

Tomber amoureux : prévoir mouchoir et pansement en quantité industrielle.

Tomber sur la tête : la bosse de la connerie (de l’autre ça va de soi).

Tomber de haut : tout d’un coup être assiégé par la réalité.

Tomber les filles : vœux pieux du bout de son étendard.

Tomber sous le charme : l’orage des émotions.

Tomber des nues : la fin du règne des illusions.

Tomber sur un bec : obstacle inopinée sur le chemin de ses rêves.

Le tombeur de ces dames : ensorceleur de cœur pour vidange de mœurs.

 Docteur, docteur, c’est grave docteur ?

a roman

24 juillet 2014

7 octobre 2017

Vindiou du vieux toujours d’actualité !

21 juin 2014

PERCEUSE

La pulsion tripatouilleuse

l’hémorroïde baladeuse

la moule graveleuse

l’amour larmoyeuse

la haine chatouilleuse

je papine je turbine je divise je crapine je divinise je tapine

je suce ton cerveau martèle mes modèles je fuse diffuse infuse enfume consume guide tes pas mon cher appât

mon écouteur inconnu

encore cocu toujours vaincu

je place ma sonde au fond de ton cul

je suis la vérité qui entre chez toi cause mes bons mots raconte les vrais complots te dis que tu es le héros, cher consommateur inconnu, la bite collé au ballon, au goulot, à la bière jusqu’au cimetière, ton cancer en bandoulière, je te fatigue l’anus, je suis la chiasse médiatique la télévicieuse qui visse ta vie !

La vraie car comme c’est si bien dit : « vu à la télévision » belle vision, la liberté bancale, chut, l’important c’est que tu sois bancable …

FLEUR DE VIE

Classé dans : Certains de mes écrits 2014,Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 11 h 54 min

La couleur de sa semaine

 

Dimanche, bruine et brouillard verdissent son cœur, elle vomit son labeur, deux heures pour mâcher sa feuille de salade et son bout de viande qui est à la viande ce que le fer est aux épinards, lance son dentier dans le saladier. Le sapin de Noël clignote majestueusement au milieu du restaurant du lieu de son enfermement, elle quitte la salle encore le ventre chantant et peine à voir à travers ses lunettes de cafard.

Lundi elle ressent jaune pense bleu dit vert, elle est verte de rage et point ne ménage. Mardi ce nouveau jour lui hérisse la peau lui plombe le mental et lui salit ses lunettes elle n’aime décidément pas l’eau, met sa tenue de matelote, se plante sous le hall, gare aux coups de parapluie. Réintégrée, à l’atelier peinture est amenée, s’est amusée à peindre les vitres en vert, puis est partie en courant, sur le chemin de sa détresse, elle aime jouer avec le vent ! « Vent frais vent du matin, vent qui souffle aux sommets des grands pins », chantait l’animatrice.

Mercredi elle serait bien restée couchée mais quelques contrats la retenait sur la route de la médisance qui piaffait dans les longs couloirs du grand isoloir, mal voyante mais pas sourde, elle aimait en faire bondance.

Lundi mardi mercredi silence radio silence téléphonique silence silence. Jeudi toilettage et massage, « elle est la folie en folie », chantonne-t-elle sous les vapeurs d’un jacuzzi à son voisin de souche, plus furieux que fou : « Elle a pissé dans mon aquarium ! » Elle est fière d’elle, les poissons rouges ont viré vert c’est d’enfer, rit-elle.

Vendredi jour de sortie, elle refuse la jupe la robe, s’est réfugiée dans le placard à balais, fait sa sorcière, finit attachée au bûcher de son lit.

« C’est pas à quatre fois vingt ans que vous me ferez faire le singe dans vos fêtes à la noix de c… »

Elle a encore réussi à éviter cette sortie où des petits garçons et des petites filles viennent chanter pourtant joliment joyeux Noël aux vieux de l’hospice. Elle serre contre son cœur la photographie de son unique petit fils partit à la guerre depuis trois ans pour sauver elle ne sait quelles affaires, elle sait qu’il appellera, elle ne doit pas quitter sa chambre et quand le téléphone sonne et qu’elle entend sa voix, son cœur rayonne !  Il est vivant son tout petit, sa seule main libre prend le combiné, le soleil est entré, c’est bien lui, et la bonne nouvelle tonne « mamie je viens te chercher samedi ! »

Elle a son père Noël et il a l’âge de son petit d’amour, il lui avait promis que, jamais ô grand jamais, elle ne finirait sa vie en maison de retraite !

Quand survient la mort de ses parents tués dans un accident de la circulation, il était en Afghanistan. Fils unique injoignable, la mairie se chargea des funérailles et plaça la vieille dame qui jamais, ne se résoudra à le croire disparu. Elle devint la dérangée de l’hospice, celle qui avait attrapé un grain de folie à la mort de ses enfants…

Sous son manteau couleur bonheur, mamie a revêtu sa plus belle tenue pour accueillir sa fleur de vie.

Texte fleurit le 15 novembre 2014

Diva comme je te pousse

Classé dans : Certains de mes écrits 2014 — eructeuse @ 11 h 39 min

Diva

 

De ci de là

par ici par là aussi

je je je

moi moi moi

fais fi du beau miroir

je sais que mon moi est mieux que ton toi

me moque de ce que tu peux croire

je chemine je domine je suis moi je suis loi

je suis ma gloire

 

de ci de là

par ici par là aussi

je culmine j’affirme du haut de mon trône

que je suis bien plus belle que toi pauvre catin

A l’eau bénite j’étanche sa soif

point de mauvais grain dans mon gratin

à la même heure chaque matin sous mon trône

je pousse je pousse vers la lumière mon noble crottin

par là aussi j’affirme oui mon caca divin vaut plus que le tien !

 

Texte pondu le 1 décembre 2014

 

25 mai 2017

Sens unique

Classé dans : Certains de mes écrits 2014 — eructeuse @ 7 h 43 min

Texte écrit en août 2014

Sens unique

Émoi et toi

égo avec trique

Je suis moi je n’aime que toi.

Tu es moi aime-moi.

Il ou elle toise mon moi.

j’en suis pantois.

Nous le moi le soi le ça où ça

en je, ange ?

Nous sommes tout coi

dans le soi de mes débats.

Vous ? Pas de place dans nous.

Ils, elles, cœurs et passions moissonnent mes émois.

A toi

ma joie

dis moi

ma foi

le fond de la question

m’aimes-tu plus que toi ?

 

 

24 mai 2017

Lémission a fuité

Classé dans : Certains de mes écrits 2014 — eructeuse @ 6 h 11 min

Texte écrit le 17 novembre 2014

Les messieurs de la télévision se sont forés les méninges et le derrière pour élaborer une soirée avant Noël qui a pour but de nous faire pleurer de rire à faim d’oublier la crise.

Qui veut gagner des bouillons de cube à la graisse de morue, pour assaisonner ses épluchures dans sa marmite de pauvres bougres cet hiver, qui s’en en avoir l’air ne va pas faire- la marmite- que des joyeux !

« Tout tout tout vous saurez tout -harangue très fort le gentil présentateur on sent la marée d’ici-  sur le zizi »

Hé oui on en est encore là, et tout le monde n’a pas le talent de monsieur le créateur de LILI. Mais non ce n’est pas le casseur de noix pardon de voix. Bon revenons à nos moutons.

Des milliers de téléspectateurs attendent des heures et des heures et des heures sous la pluie dans le vent. L’émission les filme l’aventure de réalité commence…Tous ne tiendront pas le coup, pour l’heure les animateurs sont pliés de rire de leur bouffonnerie face à cette chienlit déconfite et pensent dépasser la daube marinée marinella cuisinez là d’Hanouna c’est dire si c’est fort en rire.

J’aime le soir au fond de mon écran savourer le bouffon qui rit de ses excrémations !

Sur le plateau dix candidats décharnés d’habit et de peau devront s’affronter dans un grand nid où logeront des zizis de certains animaux à taille réelle, hi hi ha ha ho ho, en plastique mou, tant qu’on a du pétrole, pas besoin d’avoir d’idées !

Il y en aura des petits des gros des longs des riquiqui à tête d’ampoule avec des crocs, etc etc etc .

Les candidats devront plonger dans le grand panier où de l’huile d’olive aura été déversée -oui je sais quel gâchis- sortir le plus de zizis et les rentrer dans leur caisson transparent sur lequel est écrit un nom d’animal, à chaque fois que le participant aura vu juste sa cagnotte gonflera de cent cubes de bouillon, à chaque fois qu’il perdra, il devra boire une cuillère d’huile de foie de baleine pour se redonner force et courage !

C’est fou c’est fou comme on va rire hi hi !

L’émission a fuité !

Il va s’en dire que madame Brigitte Bardot la seule qui a eu les couilles d’aller sur la banquise s’opposer à ces barbares ces MASSACREURS de bébés phoques a annoncé la couleur de sa plainte, non pour atteinte à l’intelligence, dans ce pays il n’y en a plus de visible, mais pour la défense des baleines comme on l’a comprend !

Une fois tous ces beaux zizis répertoriés rangés- ce ne seront pas tous les même de semaine en semaine la planète en regorge profondément ! Une question devra départager les finalistes : quel est le sexe le plus puissant du règne animal !

Jules mange sa soupe jamais sans pain a été retenu pour participer à l’émission. Il est vieux sale et semble bien méchant avec ses deux chicot qui se battent dans une bouche sans dent. Il a le parfait habit de l’abruti, une chemise à carreaux amidonnée il y a des années, un pantalon avec une corde pour ceinture et une flopée d’animaux en tout genre qui pullulent dans sa petite maison en vraie pierre de carrière que ses enfants riches en dents de requin n’ont pas encore pu lui saisir.

Luc fait partie de la horde des dix premiers candidats.

Luc est maigre mais musclé.

Luc est rapide c’est un ancien baroudeur.

Le public est plié de rire tout marche pour le mieux !

Luc range les sexes qu’il devait trouver dans leur caisson transparent en un temps record.

Luc est un malin dans sa petite bicoque un trésor est caché dedans.

Luc est finaliste.

L’émission fait un carton en audience en applaudissement en rire en jeux de jolis mots de derrières les latrines.

Des jeux de lumières -non non pas de Diderot- et de la musique à l’eau de boudin si si ça existe explose les yeux et les oreilles ah le beau monde de la télévision .

Le premier finaliste donne sa réponse une sirène l’alerte qu’il a perdu ! Le public rit crie se gondole plus besoin d’aller voir Venise.

Luc prend le micro roulement de tambour.

Silence

puis Luc assène : le sexe le plus puissant du règne animal est le clitoris ! 9000 terminaisons nerveuses et le pénis masculin est loin de l’égaler avec ses 6000 !

Horreur c’est l’horreur on hurle on s’affole, où en est l’audimat, mate -t-il encore ? On crie au crime de lèse majesté, l’odieux participant est viré manu militari vers la sortie.

Luc est ravi !

Luc est arrivé à ses fins !

Il va s’en dire que les jours qui suivent sont d’un ravissement extrême pour lui, de grands magazines connue pour la défense de la fesse et du sabot à aiguilles des femmes, quelle belle cause, veulent le rencontrer !

Comment il a osé le clitoris !

Et tout ça sans rougir !

Les sans clitoris manifestent le pénis en avant !

les sans sous le traitent de pauvre con qui pue !

Ses enfants jouent à l’héritière Bettencourt !

L’ église au nom du père et du fils le traite de FEMEN

Luc est ravi avec un mot il a mis au placard un torchon démission et fait son Siné son cinéma à la barbe et aux poils des intégristes de la religion patriarcale !

20 mai 2017

Vindiou du vieux toujours neuf !

Classé dans : Atypique pique,Certains de mes écrits 2014 — eructeuse @ 11 h 34 min

Texte écrit le 17 novembre 2014

Lundi mardi mercredi Jedi vendredi samedi dimanche et même jeudi…

Au bord du gouffre

La dame va devoir renouveler une ordonnance et décide de rendre bientôt visite à son docteur-et n’y tenant plus-et de le tenir au courant de l’avancement de ses douleurs capitalistes lesquelles sont partout dans son monde qui la rongent la plantent la ficellent lui feraient sauter le bouchon de son carafon, et congeler ce corps torturé embué électrifié enlacé de fils barbelés.

 Help help coupez ce son aussi qui l’envahit…la dame se dit au bord de l’échauffement caricatural, sept ans de maladie et pas un mois sans une VS normale, sept ans de chauffage indécent, un vrai réchauffement climatique nerveux !

 Souffrir n’est pas mourir mais naviguer dans les eaux de la douleur peut quelques fois amener à fantasmagorer plus que de raison pour étouffer sous le rire caricatural la pestueuse odieuse souffrance et quand elle triomphe un seul repli le lit.

Elle n’a pas encore un pied dans la tombe mais aux dernières nouvelles quand elle aura les deux, elle ne pense pas décoller vers Jésus qui refuse toujours de donner son point de chute ! Ce qui ne l’empêche pas d’espérer dans son futur proche ou lointain de faire de jolies rencontres. Non non elle ne fume pas ! Ben quoi elle a le droit de croire et d’espérer que lors de son voyage dans l’infini et au delà du néant, elle aurait plus la chance de rencontrer Jésus que Dark Vador dont elle refuse incontestablement de reconnaître comme son père !

 Ah c’est un Jedi ?

 Une Jedi, même une tigresse qui a donné naissance a un léopard !

 Elle rit !

 Pour l’heure il est temps de demander des patchs de morphine, la navi-gateuse craint que sa barque prenne l’eau, elle qui savait jusqu’ici contenir larmes et douleurs.

16 septembre 2016

Elle dit quoi ?

Classé dans : Certains de mes écrits 2014 — eructeuse @ 6 h 33 min

Quand la loi est l’ordre des puissants quelle liberté pour les peuples ?

Phrase que vous trouvez dans mon livre qui sort sous peu  : « LE COMMERCE DES MOTS »

 

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