Saizar et Vulverte de Krize
Tragédie sectaire d’un siècle douceux
en trois actes
…
Résumé de l’acte I
Vulverte de Krize se frottait ardemment les mains -déjà des tâches brunes apparaissaient- tout en regardant son joli front blond dans le miroir de sa grande salle de bain, quand, tout d’un coup elle entendit venant de la cuisine, la phrase de Dieu son père à la radio, posée sur le frigo ! Un cri perçant sorti de ses entrailles , brisa la glace ! Sept ans de malheur vociféra la verte fureur !
Le papé du parti frénétique se grattait les couilles en tirant sur sa cigarette ! Il avait encore joué de sa belle langue nationale, on a les érections qu’on peut sourit-il, mais sa fille prise d’une crise d’herpès vulvaire vint lui tenir ce langage : « Père je vous somme de vous taire, il n’est point l’heure à cette heure où sonne mon triomphe, de briser la purification du parti, il suffit ! ». Heureusement un ami sortit de l’ombre et en bon avocat ami, prit la parole en publique et se gaussa t’envoyer le nouvel ennemi hors du champ du parti…Faut rassurer pour empêcher le parti de chuter, les médias se plièrent au jeu !
La tension était extrême !
Drapée dans sa toge de victime consentante offensée, Vulverte de Krize, tient à calmer sa carie de père en publique afin que le bon peuple sache que la patronne c’est bien elle et donc comme tout bon parent, elle punit la dite infraction. Mais dans cette jungle bouillonnante, le vieux lion n’avait point dit son dernier mot…
L’acte I finit sur une envolée lyrique osée, le fier soldat rugit:
« Point de retraite, à la guerre comme à la guerre, ma mie, de boulangerie hi hi ! »
ACTE II
Scène I
Ô fille ingrate tu oublies d’où je t’ai sortie !
Te crois tu maligne à émasculer ton père
qui t’a tout appris de sa guerre
il y a un temps pour tout mon père
votre combat de naguère a eu son heure de gloire
vous savez bien combien je vous vénère
je n’ai point perdu la mémoire
sauf votre respect mon divin père
l’alliance européenne avec notre FN
demande un tantinet votre silence père cher père
ma victoire est votre gloire entière mon cher père
Suffit ma fille je ne suis pas de bois
tu ne me crucifiera pas sur ta pâle croix
le parti c’est moi
ça va se passer comme ça
Le vieux lion quitta la scène, si on ne peut plus être le maître chez soi, alla chez les médias, ces inconditionnels friands de ses oraisons gazeuses…justifier ces belles citations.
Il fit la tournée des Gazettes du Soir, l’homme aux envolées fumeuses…expliqua qu’il était puni pour trop de précipitation…
A suivre …