Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

16 novembre 2013

L’IDIOTE DU VILLAGE

Classé dans : certains de mes écrits 2013,Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 6 h 09 min

 

L’idiote du village

 

Elle lavait le linge de tout le monde comme personne…

Ramassait à la peine les feuilles d’automne.

Elle faisait partie du décor, corps à corps déchiré jusqu’en son nom oublié..

Les gamins la moquaient.

Les anciens la respectaient.

C’est que lors d’une période trouble, la belle dame prit faits et armes pour la liberté, fut dénoncée et torturée mais ne pipa ni mot ni nom des compagnons de route, jusqu’à en oublier le sien.

La calomnie s’habille de toutes les couleurs de la vie mais porte bien son manteau de trahison…

Elle oublia jusqu’au nom de son bourreau, pas celui qui lui massacra ventre et dos, elle ne le connaissait pas, mais celui de la bête qui la livra à ses semblables nazis…

Quelques uns lui firent même payer de s’en être échappée, les loups ne quittèrent jamais sa terre…

Elle survécut…vécut…mourut.

L’idiote du village partit comme elle avait vécu avec dignité.

On trouva dans la poche de son tablier, un tout petit bout de papier griffonné presqu’effacé. Des bruits circulaient que c’était la missive d’un doux amant qu’elle garda là comme son unique trésor…Mais les bruits circulèrent si fort qu’on trouva un homme fouillant sa demeure en hyène répugnante. Quelques fidèles dignitaires tapis dans l’ombre le virent déconfit dans ce face à face silencieux. La bête s’effondra, creva comme elle avait vécu la peur au ventre, la haine dans les yeux.

Tous les anciens rendirent hommage à leur sœur de village de cœur de valeur et gravèrent sur sa stèle tout le respect dû à son engagement ! Un absent fut remarqué, le dernier des monstres avait payé, aucun royaume aucun paradis ne l’attendait. Il fut son propre bourreau…Son propre enfer.

Les anciens reprirent leurs occupations, les gamins jouaient et criaient, le vent soufflait dans la plaine, on aurait dit qu’il murmurait une confidence… la plaine est vide…

7 novembre 2013

Le vagabond aux longs cours…

Classé dans : Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 11 h 42 min

Le vagabond aux longs cours... dans Hi ronde d'ailes 540355_637150189658152_1585111505_n-150x150

Mon amant vagabonde et prend le chemin de mes dentelles, remonte le long de mes cuisses gourmandes et tourbillonne en pressions pétillantes sur mes rondeurs rayonnantes.

Palpitantes, émouvantes, ses mains arpentent la cambrure de mes reins, à la recherche du frissonnement suave qui me rendra folle de lui, puis dépose dans cette vallée, de tendres baisers.

Un vent de douceur se lève et balaie d’un regard mes yeux mi-clos.

Une vague de chaleur envahit mes joues rougies, mon vagabond d’amour, chemine dès lors sur les vallons de mes seins avec la délicatesse d’un musicien qui aime à porter mes soupirs sur sa feuille de route, composition magique…

Ses lèvres effleurent mon cou et marquent leur territoire d’un baiser goulu, chavirant mon cœur, enivrant mon corps, alors, le vagabond aux longs cours, satisfait de son voyage, amant divin, amant vivant, vient boire, en ma bouche offerte, le fruit de nos passions… 

541397_587369074660713_322354966_n-150x150 dans Hi ronde d'ailes

18 octobre 2013

Au royaume de la vie…

Classé dans : Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 10 h 28 min

Au royaume de la vie, les oiseaux font la farandole,

les arbres bruissentAu royaume de la vie... dans Hi ronde d'ailes 539773_731933873499973_1823399320_n-150x150 en vagues langoureuses, 

les cascades bondissentcascade-150x150 dans Hi ronde d'ailes jusqu’en rigoles sympathiques,automne-150x150 

les animaux batifolent, 1392049_739055592787801_1512737082_n1-150x150la musique de leurs ébats résonnent en sonates bucoliques…

Le chemin de la vie tempête ses couleurs,

le rouge soleil déclarelatest_eit_304-150x150 sa justice,

 smithsonian-photo-contest-naturalworld-solar-eclipse-colleen-pinski-150x150la jaune lune éclaire sa liberté,

la terre bleue accouche sa nature, 150606_3619950476990_1263741678_n1-150x150multicolore de vérité…

Au royaume de ses parfums, les fleurs sont reines,1385966_591305470933740_2122516697_n-150x150 elles frétillent, distillent, pétillent l’universalité de leurs différentes senteurs, leurs différentes beautés, leurs différentes saveurs..sous les ailes des abeilles souverainement complices, fées de vie…

Mais au royaume de la planète bleue, le seul animal doté de conscience a détruit, saccagé, tué son prochain, son voisin, pour quelques territoires, pour quelques billets et pièces d’argent.

Son descendant se rêve en colonisateur de l’espace…pleure son présent ne n’être point couvert des pouvoirs du pognon d’un footballeur, d’un acteur, d’un concepteur de portable, d’un député à la retraite dorée, colère ne d’être qu’un jouet de la civilisation chaotique qu’il a laissée grandir, le fauteur c’est l’autre.

Être calife à la place du calife.

Écrasé, piétiné l’autre en toute liberté, donné de la haine, violé en toute impunité, ah pouvoir vomir son racisme, étalé au grand jour son aigreur, son envie de meurtre, sa gestapeau, au front de sa haine. Cet animal humain consomme, pollue, car c’est son droit, le politicien le maintien bien dans son bain : mateur de mort virtuelle sur des jeux de guerre, mateur d’informations pré-digérées, de nouvelles sans autenticité, de jeu-réalités, pour que son cerveau avale sans coup frémir ni pensée…prêt à l’acceptation de toute compromission : guerres, crises, esclavage, prostitution, du moment qu’il en tire un bénéfice, le plus petit soit-il, du moment que c’est le voisin qui crève la faim, car l’enfer c’est toujours l’autre, chacun sa merde, c’est son chapelet de vie, jusqu’à tuer l’amour…La vie…

champignon-atomique

Il finira seul, la queue coincée dans le con artificiel de sa dernière conquête, la seule figure qu’il respecte, celle sur laquelle il peut déverser toute sa rancœur, toute sa haine, le dernier miroir de son égocentrisme… en la broyant de ses coups, car elle, elle ne crie pas qu’il lui fait mal, en beuglant sa furie jusqu’en son dernier souffle : « sale pute ! ».

30 septembre 2013

Fontaine d’amour

Classé dans : Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 16 h 09 min

 

Dans l’étreinte de nos baisers coulent nos mots, en gorges déployées, l’élixir de notre amour glisse jusqu’en nos cœurs…

26 septembre 2013

LE FIL DE LA VIE…

Classé dans : Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 9 h 37 min

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Le docteur l’avait prévenu…

Ainsi donc sa vie ne tenait plus qu’à un fil…dernière bataille, son corps avait  déjà tant donné, tant combattu…

Sa vie si bien remplie qu’il avait appris à compter dans la fosse à charbon…

 DEUX TONNES TOM AUJOURD’HUI BRAVO ! Hurlait le comparse admiratif de cet enfant qui n’avait de chétif que la bourse… et sa poche droite vidée de sa miche de pain vite avalée…

Vie vite passée…7 ans d’une vie d’enfant…

Un fil de vie ça fait combien en tonne de charbon ?

 Faire travailler les enfants comme les femmes permet au patron de les sous payer, cela s’appelle l’exploitation de l’homme par l’homme. Les enfants et les femmes d’abord !

En attendant, Tom exploitait sa veine et se dit que la sienne serait de trouver une autre voie pour ne pas crever comme les siens les poumons ratatiner sous les yeux complaisant du médecin des mines…

C’est qu’il le fit, quitter sa veine et courir à droite à gauche chercher un autre boulot où le soleil aurait toujours rendez-vous avec lui se promit-il et il travailla trente huit ans dehors dans le froid dans le chaud sans gémir sans frémir pour nourrir sa famille jusqu’à l’obligation de finir par rentrer chez lui à cause d’une sale affaire au fond de la gorge…Il se battit gagna ce combat…Mais tapie dans l’ombre, surgit la sœur de la faucheuse…qui lui vola l’espace pour manger après que l’autre lui eut saccagé la voie pour respirer…

Le fil de la vie

Sa générosité n’avait d’égale que sa simplicité, il savait conter les mille merveilles de ses voyages, de la vie, un roman oral où l’amour universel et sa philosophie du devoir, de la responsabilité, de notre place dans l’univers lui donnait le statut de savant même si certains se moquaient de lui… la moquerie l’arme stupide des ignorants … Lui continua sa route simplement fort de ses convictions…

Le fil de ta vie…

Avant de partir, je lui ai tenu la main, dans la tendresse d’un amour où le respect et la fierté s’allient à l’humilité de l’échange…

 Tu parlais de la vie éternelle en parlant de nous, tes enfants, je t’ai compris,

je suis le fil de ta vie, papa,

merci .

64522_4661008915842_673215937_n-297x300 dans Hi ronde d'ailes

15 septembre 2013

On ne dit plus préparer sa retraite mais construire son cercueil.

Classé dans : certains de mes écrits 2013,Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 13 h 18 min

On ne dit plus préparer sa retraite mais construire son cercueil. dans certains de mes écrits 2013 manifestations_retraites-23-09-2010_agen-02-150x150

FICTION

On ne dit plus préparer sa retraite mais construire son cercueil.

Gabrielle mit la clef sous la porte, s’en était fini de son petit bistrot «  Aux copains d’abord » . Comme bien des femmes, Gabrielle avait élevé ses enfants, donnant le coup de main à son amour de toujours, et quand son Dédé la quitta, elle reprit le bar familial…

Aller pointer à 55 ans ne lui plaisait pas du tout, elle savait ce qu’elle entendait tous les jours en servant à ses clients, un bon petit rouge bien coulant qu’elle faisait venir de chez un ami d’enfance, du côté de Bordeaux. Et puis il ne s’agissait pas que d’elle, ils étaient trois maintenant sans emploi.

Le temps passa, sa maison se vida, son visage se ferma, comme ses portes, sa ténacité engrangea des graines de colère qu’elle retenait entre humour et larmes, sa gorge enfla, son poing souvent cognait la table, froissant des lettres d’huissier, des factures entassées…

Puis un jour elle décida d’écrire une nouvelle lettre de motivation qu’elle envoya comme il se doit à son conseiller personnalisé :

 

Madame Gabrielle …à monsieur le conseiller ….

Vous trouverez ci-joint….

… 

 

Sondage/test de personnalité

 

Quel est votre plat préféré ?

La satiété.

 

Quel est votre fruit préféré ?

La terre.

 

Quelle est votre couleur préférée ? 

La paix.                  

Quel est votre actrice préférée ? 

Sainte Thérèse de Lisieux.

Quelle est votre héroïne préférée ? 

La république.

Quel est votre film d’humour préféré ? 

Le journal télévisé.

Avez-vous besoin de mouchoirs au cinéma ? 

De lunettes surtout !

Quelle est votre note de Français au baccalauréat ? 

1789.

Quelle est votre religion ? 

Je « croix » en moi.

Le mariage pour vous c’est : 1)sacré 2)inutile 3)une preuve d’amour 4) de patience? 

L’amour se vit, laissons les preuves au détective…

Etes-vous : 1) un homme a) un homme patient 2) une femme a) une femme ménopausée b) une femme posée ? 

Une femme multiple.

Quel est votre intérêt pour les syndicats ? 

Mon intérêt se lit sur ma fiche de paie à chaque grève.

Accepteriez-vous n’importe quel poste de travail, n’importe où, avec n’importe quels horaires ?

Le féodalisme, non merci !

Merci d’avoir rempli nos tests, nous vous donnerons les résultats sous quelques mois…

_______________________________________________

Quelques jours plus tard, une lettre rouge fut déposée dans la boîte aux lettres de Gabrielle.

Rentrant de sa promenade journalière en quête de petits boulots de survie, Gabrielle ouvrit sa boîte aux nouvelles, prit son courrier, monta les escaliers, ouvrit sa porte d’entrée de son petit studio et posa ses lettres sur le chiffonnier, se dirigea vers la cuisine, prit la cafetière et se servit un café encore tiède, alla chercher la lettre rouge et s’assit sur une ces belles chaises cannées qui lui restaient encore.

Elle avala quelques gorgées de son bon café de Cuba, puis déchira doucement l’enveloppe rouge et lit :

Vendredi 13…,2017

« C’est avec plaisir que nous vous annonçons que votre lettre a retenu toute notre attention et nous vous engageons à venir à un entretien, mercredi 18 … à 14 heures pour la place de d’hôtesse l’accueil du « pôle sans emplois » comme vous écrivez sur votre enveloppe, de notre chère petite ville de 20 000 habitants…Bon courage et surtout gardez votre humour, il en faut pour ce poste…1000 candidatures pour lui. Répondre dès réception de la lettre sous peine d’annulation, courez courez, il faut rire à temps, on vous attend ! ».

Veuillez agréer… 

« Ah le con !»

8 septembre 2013

TORRENT DE VIE

Classé dans : certains de mes écrits 2013,Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 10 h 47 min

Même si la souffrance en mon corps, m’amenuise, fracturant ma vie de marches interdites.

Même si mes écrits sont des béquilles inutiles

j’hurlerai jusqu’à plus de cri…

Même si la solitude de ma souffrance  couvre ma résistance, de nuages et d’orages d’épines.  

Même  si cette  chienlit me moque sans ménagement

j’éructerai mes mots  jusqu’à plus de vie.

Ô ma vie où  un torrent  se jette en cascade bouillonnante, traverse  mon âme, visite ma conscience, imprègne chaque cellule de mon corps de mon sang de ma chaire, de cet amour de vous qui me permet de repousser la frontière de ces maux installés sans invitation ni modération…

Oui j’éructerai avec engagement aussi fièrement que je peux, que mon combat n’a pas quitté ces lieux,  na ! 

 

1 août 2013

L’amour cette liberté

Classé dans : Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 10 h 07 min

 

 

Ah l’amour charnel avec ou sans dentelle

ivresse des âmes et des corps unifiés

sexes enivrés

divinisés

 

SACRILEGE

 

Ah l’amour charnel avec tendresse et frissons

nous révélant à nous même

ouvrant des horizons

à défier les canons

 

INTERDICTION

 

Ah l’amour charnel avec plaisir et passion

souvent confondus confondants

sublimes émotions

explosant les barreaux des prisons conformistes

 

Ah l’amour charnel, fugace et éternel

avec son apocalyptique orgasme rebelle

loin de toute reproduction

invite à la libération

 

ENFER ET DAMNATION

 

Ah l’amour libre

 

l’amour de se dire, je vous désire sans anneau

fidèle ou infidèle

je vous désire vous, chair, sang, plaisir, être de vie

 

 

l’amour libre,

malgré les commérages des radotages des racolages

les marécages des verbiages

livre libérant libertaire

 

l’amour libre,

pied de nez dés-institué, aux censeurs voleurs de bonheur dont le couperet de la conformité bourgeoise veille en vieille diablesse d’une morale pudibonde nauséabonde qui a pignon sur rue comme la prostitution qu’elle engendre. La conformité formatée de la morale bourgeoise vieille sur nos consciences, distille sa philosophie restrictive, castratrice et dicte nos actes par religions interposées : le sexe en dehors du mariage c’est péché, le plaisir n’est ni un droit ni un devoir, seule compte la reproduction ! Souvenez vous les femmes honnêtes n’ont pas de plaisir, mais qu’y a t il de changé dans ce monde où les humains ne sont plus que des orifices à combler pour se faire du blé ?

Ah vous les apôtres ( de droite comme de gauche, oui la gauche y va de son chapelet aussi !) des religions qui nous enfumez avec vos doctrines et cautionnez les  boudoirs bourgeois, les bordels du peuple, les silences de la pédophilie… leurs victimes, la peur dans la chair, la nuit dans le cœur, tous mineurs face à l’ignominie,des enfants…

et dans ces lieux taxés de liberté, codifiés et tarifés, lieux permissifs d’une société d’hypocrites, l’homme vient acheter du plaisir, comme on achète du camembert, il vient se vidanger de temps en temps en se croyant libre et debout,

libre,

illusion de la liberté, persuader par cette acte de marchandisation : l’achat de l’ intimité d’une femme ou d’un enfant,

et voulant se croire grand parce que debout,

debout face ses frères possédants, avec illusion que cette possession de la femme lui donne accès à l’entrée de la grande confrérie, la grande tribu des possédants de la terre !

La boucle est bouclée… le capitalisme peut perdurer et la femme, peut continuer à espérer qu’un monde meilleur se lèvera demain, demain ?

 La femme est l’avenir du monde et toute libération de celle ci est une brèche dans le grand mur de toute prison. Les ficelles de son aliénation remontent de très loin et l’enfumage médiatique d’Ève et de sa pomme lui vaut sa damnation et sa vassalité éternelle !

Je n’oublie pas que des millions de femmes ont été tuées ou sont tuées au nom des religions parce que femme, alors quand on vient me vanter les religions par ci par là, même dans la presse dite de la gauche de la gauche !ça ne passe pas !

Trop, c’est trop, pour demain j’ai peu d’espoir !

 Texte écrit le 20 avril 2010

29 juillet 2013

J’AIME LE MOIS DE JUILLET DIT FRANCE

Classé dans : certains de mes écrits 2013,Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 7 h 43 min

Ah que le mois de juillet m’enivre !

Ces belles moissons, ces belles fêtes, tout y est, la bière, le vélo, les héros du muscle qui s’agitent pour moi votre chère nation que vous regardez le bedon sur les genoux, la colère aux lèvres quand ils perdent, ah la bonne saison…

Pour vos émotions solidaires, vous avez les accidents du feu, de la route, de l’orage, vous en avez  pour votre redevance et puis  l’heure de la délivrance arrive, vite il faut partir, Ève fait les valises, pendant qu’ Adam astique les rétroviseurs…

L’appel de l’aventure, kilomètres, déshydratation, bouchons, la dure transhumance de la partance vers le soleil, de quoi glousser pendant trois jours devant votre machine à gober le bon jus de la vantardise.

Ah ma bonne populace occupée à survivre  sur les routes du plaisir de s’offrir quelques jours de répit loin des soucis de la vie…

Mais la vie se rappelle à vous, chers citoyens vacanciers, avec votre porte-feuille réduit en peau de chagrin, vos loisirs rétrécis, les enfants qui ne vont plus en colonie, et qui réclament ce que la société leur met sous leur nez, et puis vous voulez surtout oublier que la maison de retraite de mémé a augmenté,  qu’en rentrant les impôts attendent aux tournants, que la prime de rentrée du plus grand, c’est pas avant octobre, que le fioul va augmenter et qu’il va falloir trimer les dents serrées, priant que le patron ne délocalise pas…L’austérité a bon dos…je n’aime pas ce qu’on fait de vous !

l’injustice ce n’est pas une vie…

Ah le mois de juillet m’enivre avec mes feux d’artifices et la célébration de ma révolution, c’était quoi déjà ce qui mit le feu aux poudres…Une histoire de brioche …

Aujourd’hui même un pain au chocolat n’enflamme plus l’âme des républicains c’est dire si on dort …

 Je suis la France et j’ai mal à mon peuple ! Pourtant c’est si peu dire l’amour que je lui porte !

23 juillet 2013

LA LIBERTÉ NE S’HABILLE PAS DE HAINE

Classé dans : Hi ronde d'ailes — eructeuse @ 7 h 43 min

Chaque matin que diable fait ou Dieu selon le pied qu’elle a posé au sol en premier, la bête tisse tisse sa toile, elle sait chaque acte, elle sait chaque geste, elle sait ce qu’elle fait, heureuse de son savoir, elle entonne de doux chants patriotiques appris à la source de son camp.

Son petit garnement aux yeux de braise l’admire inlassablement, elle est sa reine, elle est sa muse, elle est sa force, rien ne l’amuse rien de la distrait de son engagement.

La bête sait la force de sa partition, de sa répétition, elle sait la force de ses convictions…

La haine ne descend pas du ciel,

elle sort des abîmes d’une volonté puissante de dominance,

elle siège dans la pierre d’une aigreur où le cœur s’est noyé depuis longtemps.

La haine ne descend pas du ciel,

elle puise sa source dans les bas-fonds d’une religion de la supériorité de soi sur l’autre.

La haine ne descend pas du ciel, 

et tout s’enchaîne tout est fixé tout est joué, 

l’autre est un ennemi. 

La bête tisse tisse sa toile habille son petit garnement de son manteau de haine, 

tu es le plus beau le plus grand tu es le plus fort tu es le seigneur de tous les temps tu es mon sang,

du sang pur de nos ascendants que tu dois faire respecter,

tu dois te faire respecter. 

Chaque jour apporte son lot  de paroles 

chaque jour apporte son lot  de leçons 

chaque jour qui passe la bête tisse tisse son manteau de haine, distille son tribalisme, son égocentrisme…

Puis le fil de la toile se casse l’oiseau quitte le nid, tue symboliquement la bête nourricière,  il ne peut y avoir qu’un seul DIEU.

La haine ne descend pas du ciel,

elle est en chaque homme, libre à lui de ne pas en faire un dogme.

Libre ?

La liberté ne s’habille pas de haine… 

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