Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

26 décembre 2020

Le sens de l’intériorité

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 8 h 52 min

Le sens de l’intériorité

Comment tu n’aspires plus qu’à entendre les gloussements de tes intériors mon senior ?

Comment tu n’écoutes plus que l’alarme stomacale d’un vide rempli d’un manque de confit ?

Comment tu n’entends pas l’appel spirituel « plus près de toi seigneur » du fond de ton cabochon et des saignements de ton cœur égoïste ?

Comment as-tu perdre le sens du bon sens pour aller vers plus pauvre que toi et utiliser tes dernières forces à courir à la messe qui guérit tous les intérieurs ?

Le noeud du noeud

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 7 h 57 min

Comment vous ne savez-pas comment occuper (sic) vos enfants ?

Mais à quoi pensiez-vous au grand moment de leur conception ?

Comment, ne pensiez-vous pas qu’il faudrait se les taper en dehors des heures d’école, de catéchisme, de loisirs, qu’il y aurait des jours sans, donc avec ?

Ah pauvres pauvres gens…

La libido c’est bien du soucis !

Les lumières de l’amour

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 7 h 22 min

Les lumières de l’amour

La petite verrette sortie de son hibernation, travaillait avec sourire serein, en filant sa nouvelle création dans la douceur des matins… Pendant son labeur, elle vantait d’une voix enjouée  la beauté du ciel, quand, soudain, une pluie de poussières d’étoiles vint se poser sur son fil enchanté… Enfin fini son travail, elle se prépara et enfila délicatement sa robe couleur d’étoiles pour rejoindre l’élu de son cœur qui ne devait tarder, et ainsi aller ensemble, au bal des mûriers…

« Tu m’as surpassé ! », dit le ver luisant à sa mie. C’était un compliment qu’elle prit élégamment, en rougissant  : « Merci mon ami ! »…

Une lumière flamboyante avançait à travers les herbes folles, amplifiée d’un amour magnifié.

24 décembre 2020

Ah que coucou

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23 décembre 2020

Ils ne se calculent pas

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21 décembre 2020

CHEVAL FAIRE

A force de humer la voix de son maître la dilatation était évidente !

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TROMPES PETENT DE LA RENOMMEE

Ah rêver d’être censuré pour entrer dans le panthéon de la contestation !

Ah être le vilain petit canard des mares dorées et recevoir le prix du connard de l’année !

Sortir du flot d’un politiquement correct aux sniffements beaux beaux bourgeois du haut de sa magnifique science verbale…

Pointer son majeur en signe de révolution ! Il est fou il est fou !

Applaudissons l’artiste a bandé sa langue a parlé !

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6 décembre 2020

LE BON BOIS

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 9 h 06 min

Sans sa petite chambre de bonne, au dernier étage d’une maison bourgeoise, Loïc aspire les bonnes senteurs de la chambre d’à côté…

Ça fait combien de temps qu’il n’a pas pris un petit déjeuner ?

Depuis qu’il est livreur, son estomac se meurt, même pas payé à l’heure, il finit sa journée en avalant le pain rassi qu’il trouve en chemin… Pour être la guerre, c’est la guerre dans son ventre… Puis, un jour n’y tenant plus, il a avalé les petits déjeuners qu’il devait livrer ! Son patron l’a viré ! Heureusement son vélo lui appartient !

Il est cinq heures Paris s’éveille et les corvéables sans merci aussi !

Ce matin toujours affamé, Loïc essaie de réfléchir quand on toque à sa porte ! Loïc ouvre. C’est Jeannine sa voisine de palier qui lui tend un café !

« Ô merci madame Jeannine ! Bien le bonjour !  

- Bonjour mon petit !  Viens j’ai des tartines !

Loïc suit madame Jeannine, les yeux embués…

- Je travaille chez une vieille dame qui a une amie et celle-ci aurait besoin de quelqu’un pour quelques travaux… ça t’intéresse ?

Loïc acquiesce fortement de la tête en avalant sa tartine beurrée.

- oui oui merci beaucoup ! », finit-il par dire, des larmes coulent…

Dans une petite chambre de bonne, deux personnes se réchauffent le cœur avec le seul bois qui donne plus que du feu : celui de la solidarité !

5 décembre 2020

TERRIEN

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 10 h 57 min

Francine met dans l’âtre quelques bûches de bois… Mathieu avant de partir aux cieux, avait coupé les derniers arbres du verger que papy René lui avait donné il y a quelques années…

Le chauffage trop coûteux gonfle ses factures… De nombreux commerces ont fermé ainsi que l’école dans le village qui se vide de ses habitants… Le marché lui aussi s’est vidé de ses étales, elle arrive encore à y vendre quelques légumes…

Heureusement cette année, le bus scolaire est gratuit et la cantine pas trop chère… Chaque sous est compté ! La cave regorge de pomme de terre et il reste encore les conserves qu’elle a faites les années d’avant ! D’avant cette chienlit qui est tombée sur le pays… Elle fait des ménages depuis que Mathieu perdit son travail, l’unique usine des environs s’est exportée dans des pays où les salaires si maigres permettent des profits si gros…

Dans cette vie austère brille un soleil ardent de dix ans :  Daniel !…

Tenir tenir est le mot qui revient sans cesse, mais ce n’est point un refrain enchanté !

La tristesse de la maman n’a pas échappé à l’enfant qui l’a vu la tête coincée entre ses mains au dessus d’une pile de lettres… dans son bureau…

Francine ne va plus travailler, Daniel lui aussi est confiné… Les lettres ne s’accumulent plus, le facteur lui aussi est confiné ! Mais les dettes restent bien réelles et le regard de Francine s’assombrit…

Un jour Daniel demande à sa maman pourquoi elle est si triste ! Elle lui dit de ne pas s’inquiéter que ce sont des affaires de grands qui vont s’arranger…

Francine se dit qu’on peut se passer de chauffage de lumière mais d’eau ? En venir à la lampe à pétrole c’est quand même insupportable…

Mais comme disent les ventres pleins sous les éclairages de leurs diverses lampes et abat-jour, le plus important c’est d’avoir la santé ! C’est d’ailleurs pour ça, qu’elle a gardé sa mutuelle qui lui coûte les yeux de la tête !

Un jour, Daniel ramasse une lettre qui est tombée de son tablier alors qu’elle fait son pain !

« C’est quoi maman une facture d’eau ? Elle lui explique…

« Mais à qui appartient l’eau ? Et les animaux ? La terre s’achète ? »

Il la presse de question… Comment lui répondre ?

Oui qui s’est approprié la planète ? Au nom de quelle légitimité ? Elle lui dirait bien que la propriété c’est le vol… Mais elle a l’esprit occupé à savoir ce qu’elle va bien pouvoir vendre pour régler sa facture d’eau !

Vous savez ce bien commun volé à tous les terriens, ben oui t’es rien !

28 novembre 2020

Ciel de la jalousie pouha

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 8 h 15 min

C’était plus fort qu’elle ! Fallait qu’elle aboie ! Non point parce qu’elle était aux abois dans sa belle demeure en bois… Mais c’était comme ça depuis quelques mois… Et-ce parce qu’elle manquait de quoi remplir sa cave, sa bourse, son émoi ? Est-ce que son roi était parti guérir quelques emplois ? Que nenni ! C’est que sa voisine avait posé plus beaux rideaux que les siens ! En soie ! De quoi alimenter sa rage et casser sa joie ! 

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