Ah la bonne samaritaine
Dans sa bedaine pleine
Dans sa robe de reine
Pas de vilaine de vilaine
Ah la bonne samaritaine
Dans son bas de laine
Dans ses veines
Pas de haine de haine
Ah la bonne samaritaine
Dans son velouté a semé la graine saine
Dans le partage elle est sereine
Diguedondaine diguedondaine
Que de chemins parcourus à bicyclette dans ma campagne marnaise, et même plus loin, seule ou avec mes copines… Dans les ruines d’un château nous faisions nos aventurières de capes et d’épée…
Que de kilomètres avalés pour aller aussi se baigner… La liberté dans le sac à dos, la prudence de mise, avec la confiance de nos parents attelée à nos flancs…
Que de beaux palais visités en habits d’aventurière grandie, point encore casanière… Ne reculant devant aucun escalier pour admirer l’horizon… Cathédrale me voilà, l’amour de mon pays dans mes pas…
Partir un jour mais prévoir son retour, serait-ce encore possible aux pays de mes replis…Taire ma fainéantise, briser la loi des habitudes, hisser la voile du courage endormi, endolori, pour voir encore quelques joyaux façonnés ou naturels sur ma belle terre… Fière !
LA FOI DU MOI
Moi moi moi
foi foi foi
moi moi moi
loi loi loi
Dans un déhanché prétentieux sous un parterre d’yeux brumeux, le coléoptère vocifère d’une voix incendiaire que sa foi sa prose est loi…Toutes les têtes obtempèrent d’un oui de la résignation… C’est alors que ce roi voit les siens se terrer et disparaître de sa contemplation ! Il va les alpaguer les vilipender les injurier quand il est attrapé par la langue d’une grenouille, son foie affamé faisant loi ! Ouille !
A trop prôner sa loi ce roi en a oublié celle de dame nature ! Dure !
En ces temps de crèmeries fermées, la cigale, ventre creux et haleine pesante, court chez sa voisine bienfaisante la suppliant de lui trancher quelques miettes épicées… La fourmi, le nez bouchonné, la trouve mal fagotée, lui tient ce langage : « Va te rhabiller et te laver ! Tes haillons sentent le moisi souillon ! »
La cigale affamée n’y tenant plus, laisse tomber chemise trouée et culotte tâchée exposant au vent sa plastique amincie en entonnant une complainte enflammée ! Tout le quartier applaudit !
Triste époque où le nu habille des ventres creux…
Il y en a encore pour penser que mettre une femme à nue n’est pas une humiliation mais une libération ! D’ailleurs signe d’une époque tellement libérée, que des chanteuses millionnaires n’hésitent pas à se mettre nue sur la pochette de leur disque, ou dans leur clip, c’est dire la révolution !
Posément
Ah désencombrer ses intestins… Ah mirer son œuvre ! Ah magnifier la gloire de son colombin puant ! L’Important pousse deux sons comme en emporte le vent des médisances rances au petit matin suivant un gros festin…
« Ah je l’ai bien dégouliné celui-là ! Voilà une longueur qui mériterait le prix du coccyx ! pense l’Important admirant le fruit de son dépôt ! Il faut l’immortaliser ! »
Dans quelle collection va-t-il ranger la photographie ? Après quelques secondes de réflexion, il sort un album où trônent des photographies de jadis : « Ah oui à côté de ce boudin ! »
Pauvre Gladys ! Il ne lui a jamais pardonné de l’avoir quitté ! Il faut dire que vouloir qu’elle mange ses excréments même posés délicatement entre deux tartines de pain complet, peut conduire maintes demoiselles à prendre leurs jambes à leur cou !
TRAIN DE VIE
Hé Choubidou Bidou
T’as vu les mètres carrés d’mon train arrière
ravale les prétentions de ta misère
J’roule pô tout mou mon chou
mais j’en fais pas un drame
Et gare toi loin de mes arrières
Hé Choubidou Bidou
Pour entrer sous ma bannière
faut autre chose qu’une bananière
J’roule sur l’or dur mon chou
Tu peux en faire ton drame
Et gare toi loin de mes arrières
Hé Choubidou Bidou
Point à la portée de tes bourses,
Point princesse mais reine
Pointe pô tes quatre sous
Ta misère c’est bien l’drame
Et gare toi loin de mes arrières
Hé Choubidou Bidou
Ravale tes armes avale ta rage
va bramer ton amour au large
Tes rêves ne sont pas dans ma marge
Arrête de dire que j’suis vénale
L’amour sans thunes quel drame !
Plus pâle que rouge -incroyable- ce matin, l’atypique pique pique, rabâche l’exclamation de sa douleur… Il y a des jours plus lourds à porter que d’autres, ça je l’ai déjà dit, juste une confirmation ! Il m’arrivait aussi de dire pour faire rire, quand on me demandait comment j’allais au doux temps où je me rendais au stade, après Noël, que je n’avais pas été sage, car le père Noël ne m’avait pas amené le nouveau squelette désiré ! Olé et ceinturon ! Cela aussi je l’avais déjà raconté, hé oui je rabâche… Que vais-je commander ce Noël ? Pas sûr qu’un nouveau squelette soit suffisant ! Tiens un clavier aussi, vu le nombre de lettres effacées !
L’artiste de l’ombre
Sous son masque, petite, elle faisait sa Zorrotte et aimait faire son héroïne… Plus Tarzane que Jane elle était dans les arbres, et les vaches dans le pré de sa copine faisaient de gros bons lions ! Plus encline à faire sa clownesse pour faire rire la galerie, elle n’en était pas moins sérieuse dans ses rôles de déléguée de classe ou quand elle déléguait sa passion sur l’herbe et sur les pistes en tartan ! Présidente des élèves de son lycée, le proviseur n’aima pas le ton de sa diatribe lors d’une assemblée… déjà le verbe haut et piquant…
« Elle est BONNE EN TOUT » disait sa maman face à une mégère, avec une pointe de fierté !
Le na du cœur !
Cette artiste de l’ombre est habillée de passions…
Sous son ombre brille l’amour des Hommes et de la Justice avec un doigt d’humour pas encore désenchanté même s’il peut paraître sarcastique, c’est qu’il s’habille de tous les tons qui vont à sa volubile bille de comique !
Ah mots dire et se réjouir voilà une de ses maniaqueries ! hi !
Texte écrit d’une traite !
Ô je l’ai souvent levé le poing ! Mais là je vous parle d’un autre point même si je reste un animal politique tic nerveux en gueuse ! Je parle d’un point qui n’est ni à l’horizon ni dans un registre exclamatif !
Envahie d’une fatigue prégnante qui fait de moi une bavasseuse qui a troqué son costume de clown pour celui d’une trainasse sous son masque souriant han han
j’ai mis ma fibre écriturienne romanesque en mode repos total…
Dès lors il faut bien occuper la bête qui a en plus, vindiou de crénondediou, une huitaine d’ouvrages encore à publier (et ou à republier) , certains encore à faire recorriger, olé et au vinaigre vernis, donc avec l’aide du con et recon finement, soutenue et aidée conseillée par toute ma famille aimante, j’ai pu passer un max de temps à me mettre au courant,
de ce qui se fait, pour que mes livres soient visibles et à acquérir, rire… en ligne et donc décider de ce que je vais faire ! Enfin voilà c’est lister !
Merci mes chéris et chéries hi !
Comme quoi le repos a du bon !
Le lundi sa veste fut grise, il faisait grise-mine après le week-end !
Le mardi sa veste fut verte, après un petit jogging en forêt buissonnière…
Le mercredi sa veste fut jaune, la bile était remontée, belle-maman était passée !
Le jeudi, sourire, sa veste fut bleue, le beau Damien est revenu de ses RTT…
Vendredi ah vendredi, elle verra bien ! Sortir de sa myopie lui plairait bien…
Dans la garde-robe de la dame, toutes les couleurs sont permises… Chapeaux, chaussures, sacs à main sont assortis assurément. Avec sa meilleure copine la dame rigole, elle affirme que sa couleur préférée c’est l’or !
En ajoutant qu’elle bosse « à mort » pour n’avoir jamais bourses molles !
