Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

8 mai 2020

Une pincée d’amour et mars ça repart ! Ben quoi

Classé dans : Hi ronde d'ailes,Mes écrits 2020,Mes livres — eructeuse @ 8 h 42 min

Je suis née en mars !

Bonjour, je suis partie dans l’écriture d’un nouveau roman Fantasy, débuté hier, c’est chaud bouillonnant… j’essaie de bien m’ancrer car comme à chaque départ ça fuse et l’organisation s’impose d’autant qu’une grande fatigue m’habite !  Je sais d’où vient le jus pour me lancer, non ce n’est pas de savoir que la correction de L’Éternelle touche à sa fin, non non, c’est plus de l’ordre d’un émotionnel de maman… pas encore du palpable mais du bonheur à portée de vue…

Mon roman L’ILE AUX INCANTATIONS va pouvoir partir à la correction, Quant à mon roman : Sur l’horloge du temps, l’éternité n’a pas d’heure, il pourra partir en ce mois de mai, enfin, à l’imprimerie !

écrire

19 avril 2020

EXERCICES

EXERCICES

J’ai l’honneur de ne point demander la permission d’exister sous mon toit ! Je mouve, je broute, j’exerce mon droit d’avoir avis et de braire ce que je chois !… Ma porte est une frontière qui légifère votre non-droit d’intrusion… Gardez vos poils souillons loin de ma maison, la gardienne du balai exerce encore ses récurrentes oppositions… D’un pied de nez je mouche les tentations des fossoyeurs de la liberté d’expression et torche d’un coup de plume, la morve vassale des suceurs de nobleus, si tel est mon bon plaisir ! Ainsi dit-elle !

ane1

18 avril 2020

Ô raison

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 9 h 53 min

Maître Moi admirant la courbe de ses ventes, un verre à la main de son meilleur vin, eut une idée qu’il jugea encore lumineuse :  « Et si je faisais moi-même mon oraison funéraire ! »

Prestement il prit son stylo-plume et se liquéfia en ces mots :

« Saison, jour, seconde, soleil de notre terre, savant de la vie, savant de l’ombre et de la pluie, ô divinité de la pensée, constructeur de nos cultures, moissonneur de nos saveurs… » Maître Moi s’arrête, souris, satisfait et donne ordre de lire cette oraison le jour de son enterrement ! En ce jour glorieux un orage effroyable décrocha un éclair terrible qui s’abattit sur maître Moi, histoire de caresser de très très près son ego flamboyant !

On put lire sur sa pierre tombale :

Ci-gît le Roi de la Liqueur, foudroyé en l’an 2052 par une courte maladie : son humour ravageur !

15 avril 2020

INFORTUNE

Classé dans : Mes écrits 2020,Qui rit qui rit ? — eructeuse @ 8 h 50 min

Infortune

 

Il avait beau frotter de toutes ses forces, la moisissure avait encore progressé. Elle atteignait maintenant les câbles de son téléviseur… Impossible de la désincruster… Il n’osait plus s’endormir le soir… Il se dit qu’il devait quitter son logement, qu’un mal inconnu devant loger dedans… Il décida que le lendemain il ferait ses valises…

Il se mit à tousser, à étouffer, son corps ne répondait plus… Une monstrueuse végétation le recouvrait : c’en était fini de lui !…

L’homme se réveilla en sueur, essoufflé et se découvrant vivant, fila dans sa cuisine et vit que rien n’avait changé, tout était parfaitement en place… jusqu’à ce qu’il découvrit sur les caoutchoucs de son réfrigérateur de la moisissure… Il hurla paniqué, fit monter sa tension qui explosa son cerveau !

L’affaire fit grand bruit… Il paraissait qu’une hache fut trouvée dans le ventre du téléviseur ! L’enquête conclura à un trop plein d’informations… Hélas à ce jour point de vaccin, juste un bouton pour fermer le monstre à boniment ment !

19 mars 2020

DELOCALISATION

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 7 h 10 min

Isolée, confinée, je me délocalise du lit au bureau, du bureau au frigo, du frigo au bureau passant par la case canapé toujours un peu fatiguée… Isolée, confinée, je me focalise sans vocalises sur notre avenir commun, ma solitude et moi, ce n’est point vain… Ma solitude, longtemps elle m’a gardée comme amie principale, ma solitude c’est elle qui m’a convaincue de garder mes rivages, pour rêver n’importe où, pour tenir jusqu’où bout sur mes vagues illusoires… pour fleurir en sourdine, encore et encore, mon cœur vieilli sur ma toile aux milles ombres d’une vie bien remplie… Isolée, confinée, si semblable à beaucoup, je délocalise ma tendresse à tous ceux qui luttent à repousser ce fléau qui glace sang et os ; et non non je peux pas croire qu’il pourrait pousser à choisir celui qui aurait le plus de chance d’être sauvé ?…Choisir…?

7 mars 2020

LE SOL DE SON ECOLE

Classé dans : Hi ronde d'ailes,Mes écrits 2020 — eructeuse @ 6 h 27 min

Le sol de son École

Petite plante insignifiante sortie du sol couvert des plaies des guerres, ses racines se sustentaient dans un capital de richesses qui allait en s’amenuisant au fur et à mesure du temps ! Il a fallu grandir en repoussant les écueils de ceux qui savaient le ciel plus que la terre, écarter les ronces des apriorismes, des définitions toutes faites de sa condition, chercher l’air et trouver de l’amer dans les vagues d’une terre conquise par les génuflexions sans réflexions…

Des êtres déchargeaient les cultures du sol de son École, l’accueil aride, même les routes repoussaient la diversité si contraignante à former des rangs d’oignons à l’identique…

Petite plante insignifiante, gloire de personne, gloire d’elle-même, elle a semé ses joies ses peines dans son sol qu’elle aimait comme on aime sa maison… Ses fruits ont poussé, la voilà à l’heure de son ancienneté, vieillie, mais pas anéantie du poids des soucis d’une vie arrosée à la va comme je te pousse… Debout dans son allée… pliée mais pas congédiée…

Dans le grand jardin de la vie, a poussé une plante où l’amour a joué des tours, sous les orages et les cieux bleus, elle a gardé au fond de sa sève, puisé dans son sol, sans immobilisme, de quoi maintenir un breuvage et une nourriture essentielle à sa survie : l’Universalisme !

29 février 2020

LA DENT DURE

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 8 h 51 min

La petite Marianne, le dentier parasité, « la vilaine des champs » comme surnommée par les mal-embouchés, part à la ville avec sa petite valise… sans un gramme de centimes en poche… court embaucher à l’usine qui lui donne ni de quoi se nourrir ni de quoi se loger…

Par le froid poussé, elle va demander asile chez sa cousine qui a l’hospitalité en berne, une jalousie maladive dans son cœur de fiel toujours vrillée  ! Elle fait les petites annonces chez Gilou la fée du café soluble, une gentille collègue de misère… et trouve une petite chambre chez un marchand de sommeil…

Les jours passent, les nuits aussi longues où l’estomac crie sa famine !…

Marianne humiliée, moquée au travail dans la rue, ne parle plus… Mais garde espoir et met de côté de quoi réparer ce que dame nature lui a refusé, de belles dents bien alignées…

C’est ainsi que la vilaine des champs, un jour, affiche sa belle devanture avec fierté, un sourire rayonnant et repart chez elle, avec dans ses poches quelques économies pour sa maman tant aimée !

« Que tu es belle ma fille !

- Merci maman ! »

Les deux femmes se racontent au coin d’une cheminée qui illumine ce bout de pièce où l’amour flamboie !…

Quand un mal-embouché vient à passer et veut se moquer de Marianne, qui sur le marché vante ses fromages, il a le bec cloué ! Le vilain pesteux fomente un coup fumant sur le chemin du retour qu’emprunte la jeune enfant ! Mais le malotru se retrouve sur le cul, ses amis en courant sont partis ! C’est que la belle des champs a suivi les conseils de son dentiste, qui lui a dit de protéger son bien : elle a donc  pris des cours de boxe ! Et dîtes-vous bien les mal-embouchés qu’une sans dent, n’oublie pas son calvaire avec un chemin de dents immaculées !

20 février 2020

LA LUNE SANS SON SOLEIL

Classé dans : Ecrichienne,Mes écrits 2020 — eructeuse @ 8 h 42 min

LA LUNE SANS SON SOLEIL

 

D’Jimmynette De La Criquette collée au carreau de la fenêtre du beau Jojo se lève tout d’un coup d’un seul et a une illumination en voyant le sain déhanchement de dame Cilboulette, quel régal, le poitrail gigotant pendant son ramonage extra-conjugal !

Ciel quelles merveilles ! Tout est clair ! Sa vie se scelle en cet instant : « Sans gros seins je ne ferre rien ! »

Elle file se mettre en conformité avec les fruits de sa passion…

Enfin revenue de son voyage, elle sort de sa panoplie de bonne femelle, ses talons, son maquillage, ses rajouts chevelus… « Fi de mes enfantillages ! »

Elle soupire, s’imagine, les vallons assaillis et sa belle grotte de femme s’inonder d’odorantes cascades ! Elle voit sa vie défiler en bleu sous les radiations d’un soleil pénétrant…

Sentant venir la chaleur rougir ses joues, elle file chez son voisin, déambuler sous ses fenêtres, le poitrail en avant, rêvant de recevoir tous ses outrages dus à son avancement !

Voyant le manège de la dame, le beau ténébreux ouvre sa fenêtre et lui dit :  « Alors ma poule, tu veux venir boire un café ? »

D’Jimmynette De La Criquette acquiesce et se voit déjà le feu au lac ! Mais le vilain lui éclate la rondelle en un tour de main et lui écarte sa verve qu’il sait très profonde !

Le trou de balle désossé et la bouche endommagée, elle rentre chez elle bien outragée ! Tous feux du lac éteints !

Moralité : tout ce qui illumine par la fenêtre n’est pas soleil !

7 février 2020

A LA FOIRE

Classé dans : Mes écrits 2020 — eructeuse @ 14 h 35 min

A LA FOIRE…

 

Tous les jours la Michouille, sale, touille, ensemence ses épices…

« Hum je sens que ça va être bon ! …»

Elle se saoule, se gave, se gargarise de ses rires, de ses ripailles…

« Il est bon, hum, il est beau, il sent bon le beau mignon !… »

Là elle coupe, là elle ficelle, là elle tranche, là elle raccommode… Va qu’elle scie ses points et tambouille ses majuscules !

« Ah il est faim prêt ! »

La Michouille le poitrail abondant lance son cri de satisfaction : «  A l’attaque ! C’est l’heure d’aller installer mon stand ! »

Belle comme un sou neuf, la besace en bandoulière et la bidouille bien ancrée sous ses bonnes cuisses, elle part sur son triporteur à la foire de Saint Justin…

Fière d’elle, elle se poile dans son grain et installe sa majesté comme un roi sur son trône !

« Tiens voilà du boudin ! Oui c’est faim ! », titre l’ouvrage.

Pas sûr que ça plaise aux bouches en cul de poule de la bien-pensance de la foire aux livres, le bouquin de la Michouille La Gaillarde, qui adore chatouiller le lecteur de ses truculences…

2 janvier 2020

DESTINEE

Classé dans : Et vous trouvez ça drôle ? Complètement !,Mes écrits 2020 — eructeuse @ 5 h 50 min

Un homme, insatisfait de son apparence, décide de mettre un terme à cette monstrueuse injustice de naissance. Il se concocte un remède avec des ingrédients achetés sur internet, qu’il avala d’un coup faisait fi des conseils de ses amis…

Le lendemain de sa frugale aspiration, le réveil, sonne, déjà l’heure du boulot, il se lève en râlant mais entendant sa voix  gutturale, sent qu’il y a eu une transformation !

« Ah quelle voix d’enfer ! » se dit-il.

Il saute du lit, file devant la glace de l’armoire et reste figé dans l’effroi, sa foi toute congestionnée !

Pour avoir les boules, il avait les boules, il avait même les grelots !

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