Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

29 décembre 2021

Touchez pô aux bistros

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 8 h 46 min

RIDEAU

 

Tu n’iras plus au lever de rideau

Boisson jambon beurre gâteaux

Tu n’iras plus au lever du rideau

Dès le matin ramener ton grelot

Boisson jambon beurre gâteaux

Tu n’iras plus au lever de rideau

Sur le comptoir clinquant verres étincelants

Boisson jambon beurre gâteaux

Tremper ton croissant croustillant

Dans la chaleur d’un café chaud

Tu n’iras plus debout délinquant

Boisson jambon beurre gâteaux

Tu feras fi de tes accoutumances

Dans le bistro de ton ami Fernand

Nan ?

24 décembre 2021

Il paraît que…

Classé dans : Hi ronde d'ailes,Mes écrits 2021 — eructeuse @ 7 h 24 min

Il paraît que…

 

Siècle du paraître…

Dans les lumières de l’illusion, le simple passe son chemin, humble, inaperçu…

Dans les illuminations du paraître, il est beau de faire son important…

La fourmilière humaine, dans son siècle du paraître, s’agite frénétiquement… Dernières minutes pour accéder au nirvana de l’achat…

Dans le déferlement d’agitation, l’amour n’est pas dissout, il est là, tapi, sourit… Rien ne peut assécher le lac de tendresse d’un cœur aimant…

Il paraît que Noël est une fête d’amour, l’amour de sa famille, du divin enfant, de son prochain…

L’amour ! Bonne fête les porteurs d’amour !

porteur d'amour 24 12

19 décembre 2021

L’amitié bondissante

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 7 h 17 min

L’amitié bondissante

 

Auzhône qui n’a rien demandé au ciel – vilain mécréant – entame sa diatribe sur les puissants de ce monde qui ne cessent de polluer air et mer…

« Il faudra bien que cesse un jour leur règne, qui dure depuis la nuit des temps, à ces empapaouteurs de première… cordée… !

– Allons ne raconte pas n’importe quoi ! lui répond Zélhite, c’est surtout ces derniers siècles qu’ils ont saccagé notre beau village !

L’ère de rien, l’ère de tout, Auzhône, vexé, l’âme ulcérée va bouder dans son trou…

« Il ne nous reste plus qu’à nous en remettre à Dieu pour sauver le monde ! », lui affirme Zélhite, pour lui redonner de l’espoir…Tu ne veux pas le reconnaître mais Dieu nous protège de tout ! La preuve les croyants dans leurs cathédrales n’ont pas besoin d’être vaccinés : Dieu est Pass ! »

Le dernier argumentaire de son compère, fait pan dans sa mine ! Auzhône sursaute dans son repli

«Dieu protège de tout, ses employés étaient sacrément zélés ! Ils ont inquisitionné tant de gens… »

Sa réplique agrandit-elle son courrouxAuzhône va-t-il fulminer ? Zélhite, patient, attendet Auzhône surgit : « T’en as pas marre de raconter des conneries ?

– Tant qu’elles te font bondir ! C’est que du bonheur ! »

Alors Auzhône sourit à son ami, hilare, qui l’achève en disant : arrête de broyer du noir ! 

– Malin va ! 

– Diable ! Comme tu y vas !»

14 décembre 2021

DE BON MATIN

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 6 h 12 min

De bon matin… avec entrain

– Mettre cette jupe avec ce petit haut ? Zut Amélie dira patati patata…

– Que faire quand on cherche l’approbation constante des autres ?… dit tante Rizette à sa nièce Benjamine, la moue aux lèvres.

– Ben quoi, on vit dans le regard des autres ! Regarde chaque jour que Dieu fait, on nous presse de faire comme ci et comme ça… « Mais elle le pense vraiment… »

– Où ça ?

– Mais dans la presse !

– Ah oui tu sais lire… Et donc ?

– Ben oui, je m’instruis de ce que pensent les spécialistes de…

– De ?

– Ben du look pour être à la mode…

– À la mode de ?

Passe par là, le frère de la jeune érudite qui lui tend un sac poubelle jetable !

– Tiens c’est du dernier cri !

Tout juste, elle jette son cri !

– Manquait plus que lui !

– TU VEUX QUE JE PASSE POUR UNE PAUVRE… HEU… hurle la jeune savante…

Le mot est jeté là dans l’inconfort de la situation !

– Mais ma pauvre chère sœur, la mode est à l’écologie, le maquillage c’est ringard, et les jupes c’est pour les garçons… Benjamine fulmine !

– Tatie ! dit quelque chose ! Cet abruti me traite de pauvre !

– Mes pauvres petits ! Oh pardon ! Mes chéris, l’heure tourne et vous allez être en retard au lycée !

Eric file et part avec son vieux vélo, quant à Benjamine, elle enfile un Jean délavé aux multiples accrocs, un pull marin, sa caquette qu’elle tient d’une amie 100 % bretonne et tonne qu’il ne perd rien pour attendre à s’occuper de ses affaires…

– Mince j’ai oublié de recharger ma voiture électrique… Tu peux m’amener tatie chérie je ne vais quand même pas y aller à pied…

– Des fois que ça fasse pauvre ? dit-elle en haussant les épaules !

– Exactement ! grogne Benjamine…

– Désolée, mais je suis venue à vélo… Je crois que le tien qui est tout neuf, va enfin te servir ! Du neuf ça fait pauvre ?

Benjamine rétorque :

– Je sens que je vais passer une bonne journée à être contrariée tout le temps… Ah tu portes bien ton nom ! ajoute Benjamine voyant sa tante hilare ! Du vélo du vélo ! Mon brushing va-t-il résister ?

– T’inquiète avec la tonne de laque que tu lui as offert, il va tenir mais, bon la couche d’ozone, c’est moins sûr !

– C’est ça, moque-toi ! glousse la jeune instruite en ébullition…

« C’est un matin qui commence fort… Je vais me reprendre un café ! se dit Rizette le sourire aux lèvres, pauvre de moi, ça fait riche un café? »

28 novembre 2021

AUX SONS AUX SONS LES GRANDS REMEDES

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 17 h 24 min

Aux sons aux sons les grands remèdes

 

Il était une fois, dans une bourgade tranquille, un grand amateur de vérité qui donnait dans son officine, vastes conseils à une populace en mal de recettes du bonheur… Habillé d’une toge sentant le lilas, auréolé d’un turban, le Donateur comme l’appelaient ses visiteurs avait fière allure ! Avec goût et finance il avait décoré son intérieur avec un mobilier digne d’un conte fantastique… Son officine était devenue incontournable et un jour, une clientèle plus huppée, frappa à sa porte… Ce qui ne tomba point dans l’oreille d’un sourd…

Vint à passer, un boutiquier, au caquetage volubile, qui ne passa point inaperçu dans sa cape fluorescente et qui s’installa à deux pas du Donateur un tantinet amusé !

Belles bouteilles, poudres secrètes, objets insolites logèrent sur des étagères cossues, habillées d’un velours violet éblouissant !… Pour une somme modique, le Caqueteur offrait une potion certifiant guérir tous les maux quand d’autres offraient amour et prospérité ! Il eut vite fait de prendre une partie de la clientèle du Donneur.

Après maintes joutes verbales entre les deux guérisseurs, une boule de cristal, suivit d’une collection de pierres volcaniques guérissantes traversèrent la vitrine, firent trembler la demeure du Caqueteur… Les sirops tapissèrent la jolie moquette de la boutique, ce qui eut pour effet de faire monter les grelots du boutiquier en tension : il fit alors craquer ses mandibules en disant : « Trop c’est trop ! »

La guerre était déclarée ! La nouvelle se répandit et des badauds accouraient de partout pour assister au pugilat tant attendu !

Dans des costumes de batailleurs confectionnés par couturières émérites, ils s’affrontèrent tels de fiers mousquetaires !

Des paris furent pris… Cris, applaudissements accompagnèrent les coups des deux antagonistes… ce qui ne manqua pas de réveiller dame Garegouillette endormie sous son chêne, non loin du lieu où se déroulait la scène.

Sous une masse de cheveux hirsutes ses deux oreilles se déployèrent ! « Qui me réveille? On me réveille ! » Elle sortit son périscope et visionna la bataille ! Son sang chatouilla son cerveau alors sans chercher à comprendre, elle lança un sort aux deux énergumènes qui se transformèrent en cochon, ce qui fit fuir les spectateurs…

« Tant à grogner faites le correctement !… Tiens J’ai faim ! », dit la réveillée.

Dans une atmosphère où le graillon s’accoquinait aux lardons, dame Garegouilllette se léchaient les doigts et conclut :  « A la foire aux grognons, le cochon est roi ! Foi de marmitonne ! Non de non ! »

21 juillet 2021

ROSE VIE

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 13 h 33 min

Rose vie

 

Monsieur Kope n’avait plus qu’un œil, il avait perdu l’autre à regarder partout : les trous de souris, les trous des serrures, les trous dans les haies, tous les trous qui permettaient d’observer les autres… et à trop regarder de près, un mauvais jour, il le coinça… Il en garda un goût amer pour la curiosité ! Il se consola en mettant ses oreilles partout, un coup l’une, un coup l’autre, jusqu’au jour où une corne de brume lui brisa les tympans ! D’où coup, il installa une chaise derrière sa haie en quête des jolis sons que les dames faisaient voltiger sur les trottoirs où elles cheminaient avec leur cabas… Il avait perdu le goût du contact avec le genre humain alors qu’il se promenait avec son chien Lustucru et qu’ils furent tous les deux mitraillés d’injures, de cailloux et que Lustucru y laissa plus que ses poils… Une peur viscérale était venue loger chez lui et avait remplacé l’amour qu’il avait pour son ami… Bon an mal, le temps passait et il se repliait tant sur lui qu’il disparaissait sous son dos vouté ! La bonne Mariette qui lui livrait ses quelques provisions en avait le cœur tout chamboulé…

« Allez venez samedi je fais une soupe au chou, je vous mettrai un os à moelle, rien que pour vous !  »

Oh ça le tentait bien monsieur Kope : ah les belles soirées chez Mariette ! Mais c’était du temps où sa Rose était de ce monde…

« Oui oui ! », disait-il toujours, puis il faisait celui qui avait oublié, c’était comme lui faire une infidélité de passer du bon temps alors qu’elle était dans le néant de sa vie…

Puis un jour, un petit chat estropié passa sous la haie, tout glacé et affamé ! Son cœur ne fit qu’un bond repoussant angoisse et peine, il le recueillit et fila chez Mariette lui prendre un beau morceau de mou… Mariette l’écouta en le félicitant de prendre ce pauvre chat sous son toit…

Depuis ce jour monsieur Kope et son chat veillaient à la beauté des rosiers qui étaient revenus donner beauté à son jardin de nouveau entretenu… Dans son cœur une rose brillait… Tout néant avait disparu !

rose pixabay

Image Christel dans PIXABAY

10 juillet 2021

FOI DE CRACHEUSE

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 7 h 46 min

Foi de cracheuse

 

De confession chaotique, la bedaine gonflée de tics, Lustramorh, petite sorcière de la trente-sixième génération de la Guilde des Sulfateuses Cogneuses, était encore peu aguerrie à la salve péroreuse efficace !… Elle se mirait dans la marre aux canards quand un beau seigneur lui demanda si elle savait faire du foie gras.

« Holà c’est ma bedaine qui t’inspire beau cogno ? Tu vois une grasse et tu en déduis que c’est une spécialiste des foies ?

- Que nenni gente dame !

- Gente dame ?

Les naseaux écarlates, la bave au menton, Lustramorh déchargea une slave de crapauds à la face du joli dandy ! Il devient si petit qu’il se fait croquer par la poule qui suivait la sorcière comme une mouche le cul d’une vache !

- Ah la rouquine si tu escrabouilles tous mes effets, comment je vais prouver tous mes méfaits sur mon recueil pour mon examen…

- Bah collectionne mes crottes ! Ce sera d’enfer pour illustrer tes parchemins !

- Bonne idée ! Tiens tu les ramassera toi-même ! dit-elle, en lui filant une épuisette sortie on se demande d’où !

Et rajouta :

- Si tu ne veux pas finir dans ma marmite !

Les deux grasses quittèrent la marre vers d’autres aventures où les rêves de beaux et bons crachats faisaient briller les yeux de la petite sorcière ! La rouquine qui admirait fort Lustramorh l’imitait sans succès !

- Il faut avoir foi en soi ! », ricanait Lustramorh dont les gloussements de la Rouquine appuyaient sa déclamation !

Chemin faisant une flopée de crapauds suivait les baladeuses cracheuses en croassant allègrement !

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8 juillet 2021

LA GOMME DU TEMPS

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 6 h 55 min

Il est temps

illettré

l’armée des horloges

tape tape le pavé

il est temps

illettré

de bouger tes pensées

il est temps

illettré

de laver ton passé

l’été installé gomme les nausées

14 juin 2021

L’Ensemenceuse et ses serments

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 7 h 25 min

L’Ensemenceuse et ses serments

Partagez, donnez de l’engrais, nos greniers n’en manquent point. Une généreuse ensemenceuse sentant le bon moment, fit venir ses ouailles, leur parla publiquement !

Partagez, leur dit-elle, ce que la terre nous lègue, ce que nature, -notre mère- nous offre ! Nos cultures, forte de nos mains, seront le pain quotidien, demain, de chacun…

- Hé descends de ton perchoir la gueuse ! Certes, rien ne dessert de rêver ! Mais t’as pas honte de maltraiter ce pauvre Jean de la Fontaine qui ne t’a rien demandé, Bougresse déjantée !

- Si j’ai dit un jour que le propre de l’homme c’est chacun sa merde, cela ne m’empêche point de titiller cette graine humaniste d’espérance qui habite encore et toujours mon âme désirante… »

le semeur vincent van gogh

Le semeur Vincent Van Gogh

 

27 mai 2021

GUIGNOL

Classé dans : Mes écrits 2021 — eructeuse @ 6 h 40 min

Ah surtout ne pas se plaindre il doit faire rire sa galerie.

Ah surtout ne pas faillir ça risque de faire fuir les visites !

Ah surtout ne pas fléchir faut être fort pour gagner sourire…

Le bouffon sans rire mourra-t-il dans l’indifférence générale comme il arrive à un pitre qui ne sait plus faire rire son public ? C’est un beau métier faire rire la galerie… Sans glace sans teint, la mâchoire coincée, cet amoureux des éclats de rire pleure sa farce dézinguée, son bagou envolé !

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