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3 septembre 2019

Féminicide

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30 décembre 2016

« Cologne a été une guerre sexuelle »

Classé dans : PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 10 h 52 min

Alice Schwarzer : « Cologne a été une guerre sexuelle »
Propos recueillis Thomas Mahler
Le Point.fr, vendredi 30 décembre 2016

La grande féministe allemande revient sur la nuit de cauchemar de la Saint-Sylvestre qui a changé l’Allemagne. Entretien.

Il y a un an, les agressions sexuelles de Cologne, durant la nuit de la Saint-Sylvestre, marquaient un tournant pour l’Allemagne d’Angela Merkel. Fallait-il voir dans cette nuit de cauchemar le symptôme d’un « rapport malade à la femme, au corps et au désir » (Kamel Daoud) du monde arabo-musulman ou alors la simple banalité du sexisme ? Fondatrice du magazine Emma qui fête ses 40 ans, amie de Simone de Beauvoir et féministe la plus célèbre d’Allemagne, Alice Schwarzer s’était depuis longtemps engagée face au politiquement correct et à la « fausse tolérance » contre les islamistes, ces « fascistes du XXIe siècle ». Dans le livre Der Schock , la septuagénaire a expliqué que les agresseurs sont des « adeptes fanatisés de l’islam de la charia », provoquant une guerre des générations avec des féministes plus jeunes pour qui ces positions alimentent le racisme. Pour Le Point , cette chantre de l’égalité absolue des sexes a accepté de revenir sur un réveillon qui a annoncé une année très violente pour l’Allemagne. Entretien.

Depuis février-mars nous avions une idée assez claire de ce qui s’était passé, plus encore aujourd’hui. Voici les faits : plus de 2 000 hommes se sont rassemblés ce soir-là, sur une place de Cologne, éloignée des lieux de fête. Ils étaient en grande majorité algériens et marocains, un tiers d’entre eux étaient sans-papiers. Ils ont mis en pratique une méthode bien connue au Caire ou dans le Maghreb, le « cercle d’enfer ». Leur but était d’humilier les femmes et de chasser ces « putes » des lieux publics. Pour elles, c’était l’enfer, d’autant plus que la police qui était totalement débordée n’a pas pu les protéger. La majorité de ces hommes n’étaient pas de Cologne. Ma thèse est qu’ils se sont donné rendez-vous par mobile et Internet. Cela se confirme. Mais il ne faut pas imaginer une organisation stricte et hiérarchisée. Plutôt un rassemblement informel de petits délinquants islamistes, défenseurs d’un « djihad d’en bas », comme le dit Gilles Keppel. L’Allemagne est en train de prendre conscience de ce phénomène. J’ai parlé il y a quelques jours avec le nouveau chef de la police de Cologne, M. Mathies. 1 310 plaintes ont été déposées, dont 690 pour agressions sexuelles et 28 pour tentatives de viol. Cinq hommes ont été poursuivis et deux jugés.

Cette nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne a révélé une violence d’un nouveau genre

Le problème de la violence contre les femmes n’est pas nouveau, bien sûr. Une féministe comme moi lutte depuis quarante-cinq ans contre ce phénomène, mais cette nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne a révélé une violence d’un nouveau genre : une action collective, en public, sur la place centrale de la ville et sous les yeux de la police.

C’est tout simplement cynique ! Ce sont des féministes comme moi qui ont analysé la fonction du viol de guerre en premier… Susan Brownmiller dans Against Our Will (1975) et beaucoup d’autres après elle, ont démontré que les viols en temps de conflit sont une arme de guerre. Et Cologne, c’était justement ça : une guerre sexuelle d’hommes – issus de pays profondément patriarcaux – qui ne reconnaissent ni l’égalité des sexes, ni les mouvements féministes.

Oui, je l’ai compris pendant les journées d’avril 1979 à Téhéran. Depuis, je ne n’arrête pas d’informer sur le danger de l’islamisme – pas de l’islam ! – au coeur de l’Europe : drames en Afghanistan, Tchétchénie (où la charia a été instaurée depuis 1994 !), en Algérie et dans les banlieues de Paris ou Berlin. Depuis les années 1980, mon mensuel Emma a été le seul journal de langue allemande à informer et alerter sur « les années noires » de l’Algérie qui ont fait plus de 200 000 morts.

Je suis entièrement d’accord avec lui ! Dans mon livre Le Choc – paru en mai et malheureusement toujours pas traduit en France – je publie le texte de Daoud à propos de la Saint-Sylvestre, ainsi que des textes de trois femmes et hommes musulmans qui tombent d’accord pour dire que cette action revêtait un caractère éminemment politique.

Les féministes du Maghreb, en Égypte, en Iran, en Afghanistan, en Afrique subsaharienne ou chez nous dans les banlieues [...] ont vraiment besoin de notre solidarité !

Non, je ne dirais pas ça. Emma a par exemple les plus jeunes lectrices de toute la presse féminine en Allemagne. Des critiques émanent d’un camp très présent sur Internet, plus jeune que moi, très à gauche, et se définissant comme « antiraciste ». Ces « jeunes féministes » sont présentées parfois comme la relève des « vieilles féministes », mais cela ne m’impressionne pas : je fais partie des pionnières du féminisme qui restent fidèles à leurs idées.

L’antiracisme ? Mais cela va de soi ! Vous avez raison, cela reprend un vieux clivage des années 1960-1970, où l’on jouait « lutte des classes » contre « féminisme », autrement dit, d’abord le prolétariat, après les femmes. Aujourd’hui, c’est l’antiracisme contre le féminisme : d’abord les « races », après les femmes. Mais au fond, cela ne se contredit nullement : 94 % des femmes noires ont voté Hillary Clinton !

Un féminisme islamique ? Oui, je connais plein de femmes musulmanes qui sont féministes ! Dans leurs pays, elles risquent souvent leurs vies pour les droits des femmes. Elles comprennent d’ailleurs très mal qu’en Europe il y ait des femmes qui portent volontairement le voile ou la burqa et considèrent que, de la part de converties, c’est une forme de masochisme. La notion de « volontaire » est d’ailleurs totalement détournée. Et puis tout ce que fait une femme n’est pas forcément féministe…

Je connais bien cet argument. La première fois je l’ai entendu, c’était 1977 quand Emma a dénoncé les excisions… Au lieu de raconter de pareilles bêtises, ces femmes feraient mieux de soutenir les féministes du Maghreb, en Égypte, en Iran, en Afghanistan, en Afrique subsaharienne ou chez nous dans les banlieues. Parce que ces femmes-là ont vraiment besoin de notre solidarité !

Ça devrait faire réfléchir les autres partis que ce soit Marine Le Pen qui cite Simone de Beauvoir. Les autres partis n’ont qu’à devenir plus féministes ! Ainsi ils ne risqueraient pas de voir filer leur électorat sur leur droite…

Je suis soulagée que Simone de Beauvoir ne voie pas ce retour en arrière et qu’on ose plaider en faveur du voile au nom du féminisme. C’est vraiment insensé ! Le féminisme n’est ni pour l’obligation de se mettre à poil ni pour le « droit » de devenir invisible sous un foulard. Le féminisme à la Beauvoir n’est pas pour la différence, mais pour l’égalité des sexes : les mêmes droits – et les devoirs – pour les hommes et les femmes. C’est simple.

Article recueilli sur la page FB de Djemila Benhabib

20 décembre 2016

LA VOIX QUI MONTE

Classé dans : Art, vie et avis,PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 8 h 01 min

Primaire à gauche et laïcité : le coup de gueule de Céline Pina contre Hamon et Peillon

  • Par Céline Pina
  • Publié le 19/12/2016 à 17:59
  • FIGAROVOX/TRIBUNE – Tandis que Benoît Hamon a relativisé l’interdiction des femmes dans certains cafés, Vincent Peillon a lié laïcité et islamophobie. Pour Céline Pina, les deux candidats de la primaire sacrifient l’intérêt général à leurs calculs électoraux.

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    Ancienne conseillère régionale d’Ile-de-France, Céline Pina est essayiste et militante. Elle avait dénoncé en 2015 le salon de «la femme musulmane» de Pontoise et a récemment publié Silence Coupable (éditions Kero, 2016). Avec Fatiha Boutjalhat, elle est la fondatrice de «Viv(r)e la République», mouvement laïque féministe et républicain appelant à lutter contre tous les totalitarismes et pour la promotion de l’indispensable universalité de nos valeurs républicaines.


    Quand on est un citoyen engagé, la primaire du PS peut laisser pantoise. Le «Tout Sauf Valls» entraîne les candidats les plus à même de les remporter à faire assaut de relativisme sur deux points essentiels de notre contrat social: l’égalité entre les femmes et les hommes d’une part, la laïcité d’autre part. C’est vendredi, sur BFM-TV, Vincent Peillon qui explique à Ruth Elkrief que la laïcité est utilisée pour attaquer «un certain nombre d’identités historiques et culturelles» et notamment les musulmans. Et dimanche, sur France 3, Benoît Hamon qui relativise le scandale que représente l’exclusion des femmes des cafés et de l’espace public à quelques kilomètres de Paris (même si le député de Trappes a cherché à relativiser son relativisme sur BFM-TV le lendemain…).

    Des élus qui reprennent les éléments de langage des leaders islamistes

    Marwan Muhamad, leader islamiste et président du CCIF (Comité contre l’islamophobie en France) doit exulter. Les deux hiérarques socialistes font son travail de propagande et relaient ainsi les principales thématiques des frères musulmans. La première vise à présenter comme une agression et une oppression le fait de demander à l’Islam d’accepter le régime qui s’applique à toutes les religions dans notre pays et qui fait de la loi que se donnent librement les hommes la règle d’organisation de notre sphère publique et non la soumission à un dogme soi-disant décrété par un dieu. La deuxième présente des revendications intégristes et obscurantistes, utilisées par les islamistes pour faire reculer les principes et idéaux de nos sociétés, comme des revendications liées aux musulmans. La troisième a pour but de faire de la laïcité une forme d’intolérance religieuse quand elle défend en fait l’exercice des libertés. La quatrième fait du recul des droits des femmes et du refus de les défendre, une des marques de la propagation de l’influence des islamistes chez les Français de confession musulmane et au-delà.

    Quand de surcroît, l’un des deux anciens ministres de l’Éducation nationale fait également porter la charge symbolique de la violence sur les défenseurs de la laïcité sans adjectif, on s’interroge. Et tandis que l’on cherche en vain les massacres commis par les laïques, on peut égrener la sordide liste de ceux commis en France par les islamistes, de Toulouse à Saint Etienne-du-Rouvray, en passant par Charlie, l’hypercasher, Saint Quentin Fallaviers, Paris, Magnanville, et Nice.

    Pendant que Vincent Peillon réglait ainsi le sort de la laïcité, Benoît Hamon était confronté aux images du reportage de France 2 qui montrait comment les femmes étaient rappelées à l’ordre sur l’air du «ici c’est pas comme à Paris, c’est comme au bled» quand elles essaient d’entrer dans un café. Gêné aux entournures, le député de Trappes relativise.

    Quand les inégalités constatées sont niées au nom de l’histoire ou de la prééminence des questions sociales

    Cela commence par l’affirmation de ce qu’«historiquement, dans les cafés ouvriers, il n’ y avait pas de femmes». Cela me rappelle la photo tweetée par Edwy Plenel au moment du débat sur le burkini qui montrait des femmes habillées à la plage au début du XXème siècle. On a envie de répondre à ces beaux messieurs qu’au début du XXème siècle, il n’y avait pas non plus d’assurance maladie, d’assurance chômage, de retraite. Proposeraient-ils donc que l’on en revienne à ces époques bénies où les femmes au moins savaient rester à leur place: à la maison? Accepteraient-ils, lorsqu’ils mettent en scène leurs indignations sur les inégalités sociales qu’on balaie leur discours d’une pichenette en leur disant qu’au XIXème siècle c’était bien pire et que l’on n’en faisait pas tout un plat? Bien sûr que non. Et à raison. Alors pourquoi quand cela concerne l’explosion du sexisme liée à la diffusion d’une mentalité religieuse obscurantiste, sont-ils prêts à tous les renoncements?

    Cela se poursuit par une mise en accusation larvée: si on en fait tout un plat, c’est par racisme: «on parle de café à Sevran parce qu’on estime que l’espace public est confisqué aux femmes parce qu’il serait à majorité musulmane». Hélas, c’est bien ce qui se passe et la référence au bled n’est pas neutre. La force des islamistes est de se servir de la situation d’inégalités de droit qui existe dans les pays d’origine et de la justification de celles-ci par l’Islam pour ensemencer les têtes et ancrer les logiques séparatistes qui forgent sa représentation de la société: femmes inférieures aux hommes, hiérarchie entre les races ou les confessions, refus de l’égalité de droit, déshumanisation des mécréants, apostats et athées… Dans des quartiers relégués ou ghettoïsés, où le niveau d’éducation et de culture est faible, cette propagande fonctionne et emprisonne encore plus les populations. Celles-ci sont amenées à se construire dans une fidélité à des origines fantasmées et dans le rejet des règles de la société où elles doivent pourtant trouver leur place. Ce qui renforce encore le fonctionnement communautaire et l’inemployabilité, puisque le rejet de la norme sociale ne permet pas non plus de réussir son inclusion dans le domaine du travail. Il y a là une des explications aux difficultés à savoir-être qui déterminent peut-être autant les problèmes de chômage des habitants des quartiers que l’ampleur des discriminations.

    Car avec Benoît Hamon, nous n’éviterons pas l’opposition entre questions sociales et questions religieuses «sur ces sujets-là». En langage gauche de la gauche, cela signifie: les questions religieuses n’existent pas, elles ne travaillent pas les hommes, ne font pas partie des interrogations fondamentales face à la vie. Seule existe la question sociale et si nous étions en période de plein-emploi, la violence islamiste n’existerait pas. À ce stade de déni et d’aveuglement, on ne sait guère que répondre, si ce n’est qu’un politique incapable de défendre l’égalité entre les hommes et les femmes, ne risque pas d’être efficace pour résoudre la question des inégalités économiques et sociales. Cet homme, censé nous représenter, clairement placé en face d’une situation de violence sexiste légitimée par un discours politique et religieux, préfère le déni et justifie un refus d’agir parce qu’il estime qu’il y a des sujets bien plus importants? refuser l’égalité aux femmes n’est donc qu’un détail?

    Le choix de la censure plutôt que celui de l’opprobre

    La fin de l’interview est un festival d’évitement: les femmes sont victimes «du fondamentalisme religieux» mais il ne faut pas «créer des guerres tout le temps. Oui il y a des problèmes, mais ce n’est pas en jetant l’opprobre systématiquement qu’on arrivera à les résoudre». Et si c’était justement le contraire. Si plutôt que nous inviter à la censure au nom de la paix sociale, on avait besoin que nos représentants sachent faire preuve d’opprobre, cette marginalisation symbolique qui permet de poser les bornes de ce qui est acceptable dans une société donnée. Quant à l’opprobre systématique, il peut être nécessaire. Il est même indispensable pour lutter contre les violences racistes, sexistes, confessionnelles… Face au racisme, voudrions-nous avoir l’opprobre à géométrie variable? Alors pourquoi ne pas revendiquer l’opprobre systématique face au sexisme? Le refus de l’égalité qui n’est pas acceptable quand cela concerne la couleur de la peau devrait être accepté quand cela concerne les femmes?

    Des hommes qui veulent le pouvoir sans la responsabilité

    La république «doit être forte pas seulement dans le fait de punir mais dans le fait de garantir à chacun les moyens de s’épanouir». On ne peut qu’être d’accord dans l’absolu ; moins quand cela vient au terme d’un discours où systématiquement la réalité des violences filmées est niée pour rejeter la faute sur la République et faire du repli communautaire la seule conséquence de l’expérience des inégalités et de la contrainte, on se pince un peu. C’est oublier que s’il existe dans certains quartiers des élèves doués qui sont victimes du fait de ne pas porter le bon nom, de n’avoir pas la bonne adresse, ni la bonne couleur, il y a surtout beaucoup de jeunes pas ou peu diplômés, qui ne connaissent pas les règles de base de la sociabilité, n’ont pas les codes et/ou les rejettent et sont aussi artisans de leur propre échec.

    Et puis reconnaissons qu’en matière de lutte contre les inégalités femmes/hommes, on aimerait constater plus souvent que la République est capable d’être forte. Mais elle est hélas généralement dans le déni: les femmes rencontrent de plus en plus de difficultés dans l’espace public, dans les entreprises… En la matière, la punition est rare et le déni prévaut. Il serait temps que l’on songe à faire respecter nos lois sans en avoir honte, là serait la meilleure réponse à apporter face à la montée de l’extrême-droite. Mais on ne pourra guère compter sur le candidat Hamon pour cela: tout ébahi d’avoir osé faire référence à la force de la loi, il rétropédale immédiatement après car punir, c’est mal.

    C’est oublier que le pouvoir reste le monopole de la violence légitime et qu’il faut que l’État sache prendre ses responsabilités car quand la rue décide de s’en charger, cela présage rarement de beaux lendemains. Face à un reportage aussi choquant on aurait aimé plus de fermeté et moins de circonvolutions, plus de lucidité et moins de lâcheté, on aurait aimé entendre tout simplement la voix d’un homme d’État chez quelqu’un qui s’estime suffisamment haut pour s’imaginer devenir notre Président

    Cela n’a pas été le cas. Et cela n’a rien d’étonnant: le député de Trappes n’oublie pas que son avenir est dans sa réélection aux Législatives et il se garde de se mettre à dos sa clientèle des quartiers. Sacrifier à cette noble cause l’égalité femmes/hommes ne lui pèse guère.

    Quand on est femme, voir à quel point, en France, on peut bafouer nos droits sans que cela provoque autre chose que de la gêne chez certains hommes politiques, a de quoi inquiéter sur la pérennité de nos droits. Voir ces hommes politiques renoncer à défendre clairement cette égalité par crainte de perdre la clientèle radicalisée des quartiers, provoque légitimement notre inquiétude et notre colère. Les voir incapables de se rendre compte qu’en nous sacrifiant c’est tout ce que nous sommes en tant que peuple et que nation qu’ils sacrifient, nous interroge sur l’état de déliquescence de notre représentation.

    Puisque Benoît Hamon et Vincent Peillon aspirent à nous représenter et sollicitent nos voix, montrons leur la porte: on ne peut pas confier la France et notre intérêt général à des élus qui sont prêts à sacrifier nos valeurs universelles à leurs intérêts particuliers. Quand les temps sont durs, le choix des hommes est essentiel. C’est là que nous, citoyens, sommes souverains, sachons exercer notre pouvoir en responsabilité

    MERCI MADAME PINA !

LA MARCHE DES FEMMES

Classé dans : PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 7 h 50 min

FEMINISTES ALGERIENS EN MARCHE  FAM

***Mon pays n’aime pas les femmes***

Marcher en Algérie, quand on est une femme, est un « défi à risque majeur », regrette notre blogueuse Imane Chibane. Coup de gueule.

Les rues de mon pays n’aiment pas les femmes. L’acte de marcher simplement, visage, cheveux et bras à l’air devient dans ce contexte social un défi à risque majeur… Une révolution, un acte de résistance… J’exagère? Essayez d’emprunter ce corps à traits féminins et à rondeurs et prenez la route, marchez et tentez tout bêtement de profiter du soleil. Ça relève de l’impossible.

L’Algérien méprise la femme
Les plus intéressantes de mes mésaventures furent devant le parlement algérien, entre quartier populaire et quartier chic, même au cœur de la capitale, on n’est pas en sécurité.

Peu importe la tenue vestimentaire, peu importe le rang social ou le poste occupé. Peu importe qui il est, l’Algérien méprise la femme… Et moi qui ne me tais jamais, même face à ces regards pleins de haine, de frustration, face a ces mots qui vous réduisent en un rien. Comment voulez vous que je baisse ma tête et que je continue à marcher comme si je n’avais rien vu, rien entendu ? Oui je m’arrête, je rends les insultes, je rends les regards… Je crache sur leur visage.

Etre le changement

Nous, les femmes en Algérie, sommes là majorité dans tous les domaines, mais nous restons opprimées, beaucoup trop lâches pour mener une révolution ou simplement dire « Basta, Barakat ». Faire le changement, être le changement, contre la loi qui ne nous protège pas, contre ce livre scolaire qui dicte notre place en cuisine à 10 ans déjà et qui instaure le dictât patriarcal fourré dans des cervelles encore vierges.

Révolte? ou Révolution? Contre cet imam qui appelle à nous opprimer, frapper, nous soumettre par la force… Se lever, se relever, quitte à en crever sous les coups de ceux qui au nom de Dieu font de nous l’éternel esclave. Contre ce code de la famille machiste ; contre ces firmes qui font de notre corps un objet de marketing ; contre la société rétrograde ; contre tous ces violeurs, ces voleurs, ces fous ; contre nous, les femmes, qui sommes trop lâches pour reprendre en main nos vies. L’absurde, c’est de vivre dans un pays qui te donne le droit a être président! mais celui de te marier, de voyager, ou de respirer sans tutelle.

Révoltons nous contre ces femmes que nous sommes, qui apprennent à leurs filles comment être pudiques, comment s’adapter au statu de citoyen de seconde zone, au lieu de leur apprendre à se libérer.

Marchons tête haute, aimons, choisissons nos compagnons ou simplement ayons la liberté de ne pas en avoir.

Cette chronique a préalablement été publiée sur le blog El Batoul

Imane Ch.
http://intymag.com/mon-pays-naime-pas-les-femmes/

24 novembre 2016

La polémique du moment

Classé dans : PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 11 h 45 min

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Ainsi donc voici l’affiche arrachée en place de grève !

Ainsi donc voici les mots outranciers !

Ainsi donc voici ce qui choquera les enfants ?

Les mots avec des hommes entre eux ?

 

Ne me dîtes pas que vous n’êtes point au courant que l’homosapien s’adonne aux coups d’un soir ?

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et que la culture du rut s’affiche bien  partout jusque sous le nez des enfants dans les kiosques à journaux, à la télé etc etc ?

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Ô douce France tu sens pas bon en période électorale !

Sophisme de boulevards, pays de blaireaux de veaux de villes : le SIDA ça vous parle au moins ?

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Sus sus susciter la polémique suite de la suite de la suite

Classé dans : PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 11 h 04 min

On apprend de source sûre que machin divorce de machine et bla bla bla :

il est loin le coup de foudre…

 

On apprend que machin super star quitte machine superbe star, ils voulaient pourtant se marier et  bla bla bla :

ô cruel le coup d’essai n’a pas porté ses fruits…

 

Dans le passé, le coup d’un soir a mis un présidentiable hors d’état d’éligibilité !

 

Que de tragédies en nos cités !

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Mais ce n’est point cela qui suscite polémique en ce moment, qu’est-ce donc alors ?

 

Sus sus susciter la polémique hic

Classé dans : PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 10 h 46 min

Ainsi donc des mots outranciers s’exposeraient sur des panneaux publicitaires ?

Ceux- ci ?

« Coup de foudre coup d’essai coup d’un soir »

qu’on pourrait croire sortis de la presse à l’eau de boudin comme pour faire d’un coup de la force dominatrice ?

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SUS SUS SUSCITER LA POLEMIQUE HIC

Classé dans : PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 10 h 22 min

PATRIA PATRIARCAT

Ainsi donc il y aurait des affiches outrancières qui s’exposeraient aux yeux des enfants ?

Comme celle- là ?

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25 octobre 2016

IL Y A DU SEXISME DANS LE FEMINISME ?

Classé dans : Féministe vindiou pour sûr !,PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 12 h 42 min

A longueur de temps on se bat, je me bats contre le sexisme et je vois cette affiche et je m’interroge car

sexisme et féminisme

ce slogan me met mal à l’aise, le sperme est le grand Tout ? He faut dire que je claironne à longueur de temps que c’est la fusion d’un spermato et de l’ovule qui crée de la vie…  L’argument sur l’affiche est-il fumeux que pour moi ? 

Quand il y a avortement, c’est qu’il y a eu une fusion, on est enceinte… quoique on en pense, c’est bien le départ de quelque chose, ancrée dans notre corps; et l’avortement spontané ou pas, n’évacue pas la même chose que la masturbation !

La masturbation est un vide bourse sans conséquence ! Si l’avortement reste un droit le mettre en parallèle comme ça avec la masturbation pour dire que ce n’est pas un crime, me rend dubitative ! J’attends vos avis ! Éclairez moi Benoîte !

18 septembre 2016

ON EST EN PLEINE DÉCADENCE

Classé dans : PATRIARCACA TIRONS LA CHASSE ! — eructeuse @ 7 h 36 min

On nous vante le modèle allemand à longueur de temps comme s’il fallait abandonner notre propre culture face à ce géant soit disait économique ! Non seulement je m’en branle de l’Allemagne mais en plus je m’en branle de cette Europe capitaliste, j’ai voté non à chaque fois et j’avais bien raison !

Voilà où en est ce grand pays qui fait entrer des réfugiés plus par intérêt économique que par humanisme car si c’est la compassion qui habite Merkel qu’ont fait les grecs pour être affamés spoliés abandonnés à la misère ?

Donc après les vilaines femmes qui se sont faites violées sales chiennes mal habillées voici une réponse appropriée digne du moyen-âge pour leurs tenues:

spot fait par l’UNESCO  pour l’éducation, la science et la culture : ( capture d’image youtube)

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«Les femmes turques portent le hijab… Moi aussi ! C’est superbe !» 

C’est de cette façon que débute le spot publicitaire !

On voit une Allemande aux cheveux blonds et aux yeux bleus, l’actrice Charlotte Würdig revêtir fièrement un voile, qui  dit son slogan en anglais :

«Appréciez la différence, commencer la tolérance».

Il y a deux jours sur une chaîne chez nous ici en France, qui ne mérite plus de s’appeler France, on a eu le même discours pour montrer que l’intolérante c’est celle qui est choquée par ce grillage moyenâgeux qui n’est autre que le symbole de l’infériorité des femmes pour DAECH et tous les intégristes qui assassinent des femmes parce qu’elles osent enlever leur voile !

Symbole de soumission !

Un cran à sauter !

L’EDUCATION ????

Voilà où on conduit les femmes !

LE CHEMIN DE LA DÉCADENCE EST TRACE POUR TOI FEMME 

SOUS CE SOPHISME TRIOMPHANT SOIT TOLÉRANTE TOI QUI NE SAIT PAS APPRÉCIER LA DIFFÉRENCE !

Sale chienne mal éduquée !

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