Victoryne Moqkeuz, mon anagramme

Caroline Bordczyk, mon pseudo d'auteure

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11 juillet 2013

Irrévéren…chieuse ! C’est grave docteur ?

Classé dans : — eructeuse @ 6 h 24 min

Mon nom d’auteure est la contraction d’une partie du nom de ma mère et de celui de mon père…Après la naissance de la Bougresse, je suis allée plus loin avec mon désir d’écriture qui me titillait depuis belle lurette…la Bordczyk était née…sous l’œil approbateur de ma maman…mon père hélas nous a quittés en 2005… ma chère maman qui m’a dit avoir pleuré- elle qui n’avait pas la larme inutile ainsi que mon père- quand je suis passée à RADIO 4, notre chère radio locale… il est certain que l’écriture est un accouchement…

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Caroline Bordczyk

Politiquement irrévérencieuse assurément !

Irrévéren…chieuse incontestablement !

Femme jusqu’au bout de mes ovules

enfin ceux qui palpitent encore un peu

et et… féministe ! Pensez-vous !

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je vous ajoute la bafouille d’un homme dont les écrits me réjouissent :img102-300x218monsieur Langlois dans Politis :Les femmes sont sans douter aujourd’hui à la pointe avancée de la révolte. Normal, elles subissent tout en double, question de genre ! En tout cas, on ressent leur appétit à secouer le cocotier ! Par exemple une certaine Caroline Bordczyk, c’est un pseudo. Caroline Bordczyk(qui ne peut qu’avoir bon goût, puisqu’elle se jette -écrit-elle-tous les jeudis sur Politis!),qui nous livre une sorte de journal foutraque, sans queue ni tête, brut de décoffrage, cri de colère féministe qui déboule dans tous les sens- mais panaché d’un humour ravageur qui rend sa lecture assez jouissive, je vous recommande(13).Autre sacré numéro…

Et pour vous mettre l’eau à la bouche un petit passage :

 

 

 

AUX MOTS,

 

 AUX MAUX,

 

 LES GRANDS REMÈDES…

 

 

 LE MARDI 26 FEVRIER 2008

Voici le journal de bord, non tenu au jour le jour, et à gauche toute, d’une carencée mentale, lobotomisée d’une région du cerveau, si, si, il y en a un, j’affirme et comble de l’horreur, déclarée atteinte d’une spondylarthropathie atypique et kolégram doublée d’une fibromyalgie secondaire… très tendue artériellement, dont le cœur en arythmie tape ici quelques-unes de ses passions…

AH QUE AH QUE PUIS-JE DIRE ?

Eh bien, bonjour mes très chères concitoyennes, il s’agit de ne point dire les choses à moitié ! Et comme je le disais à mon fils aîné Guillaume :

« Tous les jours il faut boire sa tasse de caca ô, sauf que, pour nous, ce serait plutôt une piscine, mais il ne faut pas se plaindre, d’autres font face à la mer ! »

Au fait, moi c’est VT, maman, mamie, V V, Véro, copine.

 

 

 A L’ABORDAGE

 

Petite fille je jouais avec mes copines aux résistantes de l’ortie : combien de temps tu tiens dans les orties ?? Qui inventa ce jeu, je ne saurais dire ???…

J’suis tombée très tôt dans la politique comme dans les orties, j’aime être dans la résistance mais la politique ça fait mal. Je me soignais donc à doses homéopathiques constantes, luttes, grèves, meetings, manifs, toute la panoplie de la militante selon les circonstances, les motivations, les disponibilités et la digestion… des ruptures… La vie est un combat dixit Truc… Mais, mais me voilà clouée au sol tout d’un coup d’un seul, alors j’ai décidé de tenir ce journal pour faire sourire mes copines de mon collectif et, en quelque sorte, envoyer de part cette missive intimiste, des baisers d’amitié à toutes les copines de ma vie.

Coucou les filles

Brigitte, postière révolutionnaire, la travailleuse à la gentillesse légendaire, rien à voir avec Olivier. Brigitte II, LA militante de choc, sait tout, à l’affût de tout, milite partout, mais pas avec n’importe-qui, chapeau bas !

Maryse, une attac/euse de première ligne, dont la vie est un roman de combat et d’amour. Ton prénom sonne à la porte de ma mémoire, avec tendresse; la meilleure amie de mon enfance le portait comme toi, douce, belle. J’aime ta perpétuelle révolte, j’aime ta pugnacité.

Et, et, et, pour mon Amie, Marie-Hélène, Ingénieure devenue institutrice, d’une générosité à faire pâlir d’envie sœur Thérèsa.

La combattante au cœur pur !

C’est ma copine de Troie ! Nous galopâmes de manifs en réunions distributions de tracs, signatures de pétitions pendant deux ans sans discontinuer.

 Je nous surnommais l’escouade de Villeneuve.

 Je prévins mes jeunes que l’année de l’élection présidentielle serait une année de militantisme fort prononcé.

 Souvenirs, souvenirs…

Ah Paris en janvier 2007

 La manif nationale des profs, avec nos oreilles d’âne ! Ce fut l’idée des combattantes de la FSU de Bordeaux. Elles firent venir un âne, la presse se régala de cette mise en scène pittoresque. Nous remontâmes la manif à contre-courant, (tout moi ça) avec ces oreilles, toute de rouge vêtues, symbole de notre résistance, vociférant cahin-caha que nous avions reçu la carotte et le bâton de notre ministre De Robien. (Prononcez bâton comme dans la chanson :« Torapamavoa Nicolas »)

 

Ô Vilaines institutrices ne combinant point la syllabique. Haut le poing ! C’est mon École qu’on assassine alors je crie au loup si je veux ! Point trop n’en faut, crénondediou !

Puis nous prîmes la direction : la coordination de Montreuil « Déléguées ». Nous fûmes déléguées: le pied ! Jouissance que d’être avec les nôtres.

Ce fut chaud ! et la base gagna ce combat contre la manip des partis et des têtes se pensant dirigeantes, prenant la parole de droit, au nom de quel droit ? Après Saint-Ouen fallait pas trop nous chatouiller !

José ! José !

 C’est avec BOVE que nous partons !

 Quel bonheur de se sentir portée par l’espoir de plus de 400 collectifs, ça vaut tous les baumes de la terre.

Mais hélas, 200 furent absents. Merci qui ? Merci Marie-Geo, les cocos « très ligne » étaient repartis chez-eux.

Depuis j’aurais tendance à dire :

« Restez-y ! » . Mais, je sais qu’une France sans coco, c’est une France encore plus capitalo, n’en déplaise aux Troskoko ! Je ne maîtrise peut-être pas le marxisme avec la rigueur due à son rang mais dans mon cœur, le o est indissociable des cocos !

Dans un passé lointain, j’ai serré la main du « cowboy » d’Aubervilliers avec le rouge aux joues de mes vingt-ans ! Du haut de mes trente ans, la campagne pour Juquin me mena… où ?

A… d’autres désillusions… mais ça me fit chaud, chaud au cœur, (merci chère Compagnie Créole !).

Quel beau week-end ce fut et ce délire avec nos copains de la conf.

Marie me tel : « Belle maman, je vous ai vu à la télé… » .

Avec mes oreilles me voilà relookée : après la clownesse, la bougresse était née…

Je passe du coco à l’âne, ah là là je ne peux plus me retenir, l’âne revient au galop ! Il faut que je vous présente cette histoire, adressée à monsieur de Robien, écrite en mars 2007 que Marie-Hélène tapa sous ma dictée, aille ouille que de rigolade ! Pour la lire, trottez en ân/ex I

Notre complicité est inattaquable. NA !

AH QUE AH QUE DIRE…

TOUJOURS LE 26,

MAIS UN PEU PLUS À L’OUEST !

Je disais donc, notre complicité est inattaquable. A faire pâlir d’envie Sophie Marceau, oui, hier, je me suis un peu plongée, vieux réflexe de consommatrice, dans le magazine Marie-Claire de mars, le temple des bobo, des beautés…

J’aime bien Sophie Marceau.

C’est pas ma tasse de thé mais je l’aime bien, je la trouve mimi sans chichi et son Doudou a le même regard ravageur qu’un de mes ex. Ah Christophe « animaaaal ! » quel régal. Ils vont très bien ensemble ces deux-là.

Pour en revenir à une certaine presse dite féminine, luxuriante en pub de luxe; c’est fou comme elle peut paraître essentiellement fondamentale, mais l’apparence est parfois trompeuse : elle n’est que l’art de séduire poussé à son paroxysme, l’ère de se faire passer pour ce qu’on n’est pas; fausse teinte de peau, faux seins, faux cils, fausses lèvres, faux cul maintenant et avec l’attirail qui sied, s’entend.

Se vouloir fausse pour paraître vrai : la femme ne peut-elle se concevoir qu’en courtisane ? L’air Barbie chic pour les Bourges, quelle Barbie pour les pauvres ? (appelée plèbe grasse par un internaute sur Marianne2.fr…). De la manipulation en toutes circonstances. C’est toujours le :

« Je suis belle et me plais, je veux que tu me désires et ah non, pas la première fois ». La femme soumise au diktat de la mode « paillettes et artifices » devrait dépenser son fric de bourgeoise ou de prolotte en parade nuptiale comme si c’était pêché de baiser que pour le plaisir ! Pour nous les femmes évidemment, car nous ne le valons pas ! Oui, oui, nous devons aimer, nous, les femmes pour prendre notre pied, je déments évidemment !

J’en profite pour dire à tous ces créateurs qui font défiler des filles de quatorze-ans sur un podium, ça commence où la pédophilie ? Pas besoin de se déporter à l’est ou plus loin encore, pour voir les messieurs baver sur les gamines qui doivent mimer une femme fatale du haut de leur trente-quatre kilos et tous ces magazines dits féminins sic qui font l’apologie de l’anorexie et du porno chic. Ne me dites pas qu’à quatorze-ans on est une femme ! L’occident et son hypocrisie bourgeoise patriarcale fait toujours de la femme une vassale ! Pitié ne leur laissons pas nos filles…

Je voudrais rajouter, que moi aussi, à vingt-cinq ans je me la jouais poupée maquillée, bien dans le moule de la vassale séduisante. La vie se charge de nous apprendre à regarder autre chose que notre nombril… De nous apprendre à faire exploser le carcan du futur prince bedonnant… Je n’ai jamais oublié cette phrase d’un chauffeur de bus :

 » Ça ne suffit pas d’être jolie  » . Je suis décrépie aujourd’hui, mais suis-je pour autant aimable ??

 Ne pas être et être… Paraître… Avoir été et être hiver…

 OR DONC

 « Je suis donc je baise » n’est pas inscrit au panthéon de nos éducations… il faudrait déjà avoir le droit d’atteindre la case « je pense donc je suis », ligaturée par le machisme ambiant, droit que nous devons prendre constamment sans concession ! Pour nous c’est plutôt « tais toi et essuie » que « libère toi et sois !! » vous avez déjà essayé d’essuyer la vaisselle en lisant la république de Platon ou le deuxième sexe de Beauvoir ? La position les genoux au sol a fait « engrosser » plus de servantes que composer de poésie…

Attention ! N’allez pas me faire dire que les femmes ne sont pas des penseuses, j’écris leur nom au fronton de mes libérations :

Beauvoir, Millett, Salomon, Dhanernos, Groult, Badinter, Belotti, Fouque, Weil, Davis, Halimi… et les copines des groupes Femmes et les copines tout simplement… et maman, participante de la liste des dix-sept femmes se présentant aux élections municipales de sa petite commune en 1971, huit femmes furent élues.

La liberté, les femmes l’ont acquise souvent au prix de leur vie tout au long de l’Histoire de l’Humanité. Demandez donc à la horde des femmes du monde quand est-ce qu’elles ont le temps de penser à autre chose qu’à la survie des mômes…

Elles pensent, elles pensent et pansent en silence, elles méditent forcément en silence sur le sens de leur existence…

Brétécher l’a si bien illustré dans « le Bolot occidental » quand la chienne fait des  » maths  » ! Ah Brétécher, vous ne nous faites pas de cadeau quel talent ! Pour en revenir à mon sujet, encore aujourd’hui combien de femmes ont accès à l’éducation ? D’autres c’est l’école interdite, d’autres sont tuées !

Entre-filet un peu court dans  » Marianne  » de ce mois page 73, allez-y voir : « Sauvez les filles ! ». En Inde après avoir brûlé vives les veuves, après avoir tué les filles dans le ventre de leur mère :

« Oh ! ciel, il n’a plus assez de filles, tenez voilà de l’argent pour rectifier les meurtres ».

Tuer des filles parce que fille !

Un sexe tuant un autre sexe !

Qui hurle dans ce monde pour dénoncer le crime de cette barbarie qui dure depuis la nuit des temps, qui qui à part les femmes ?

Où sont les manifs ? où sont les discours ? Où ? où êtes vous messieurs les chefs des états pour faire cesser ces crimes contre L’HUMANITE ?

En France les femmes gagnent moins que les hommes en bossant plus et les 35 heures de madame libèrent monsieur car elle, elle s’occupe des devoirs des gosses et de la contingence ! Quand monsieur s’adonne à son sport préféré qui garde la progéniture ?

Allons femme de la Patrie ton jour de gloire n’est pas prêt d’arriver ! Je repense à Fabius disant qui garde les enfants ? Socialiste bourgeois et je suis polie !

Il est certain que ce n’est point en se voilant la face, que nous gagnerons notre émancipation, quant à vous messieurs, c’est pas gagné, enfin pour une majorité de messieurs, mais ne dit-on pas que l’exception confirme la règle… car ce n’est pas un voile que vous avez devant les yeux depuis la nuit des temps, mais le mur de vos abrutissements, épais mais épais… Si celui de Berlin est tombé, celui là, il y en a encore pour un moment à vous le voir porter.

Hélas trois fois hélas pour les femmes. Hélas trois fois hélas pour la Condition Humaine !

Mon féminisme est inscrit dans mes tripes, ma féminitude au cœur de mes ovules, pour certains hommes nous sommes des sous-hommes : changez de position !!!

Avant de vous quitter et pour chatouiller les misogynes, une petite lettre de derrière mes fagots, que j’ai envoyée à Politis et Libé, non publiée c’était pour un avocat, un misogyne couillon, oui un avocat, chut ! Vous la trouverez en ân/ex II

 

 

ENCORE LE 26 !

 

 

La presse féminine est vraiment très libératrice, un saupoudrage de « féminisme » à la rose et le tour est joué, excusez ma diatribe mais il n’ y a plus de revue telle que  » Femmes en mouvement  » dans nos kiosques à nouvelles et Claire Chazal n’est point Benoîte Groult sans vouloir offenser aucune d’elle.

Le féminisme de Laurence Ferrari ne m’avait point frappée jusqu’à ce jour, ciel, aurais-je raté quelque-chose ?

Bon pour poser, c’est chic, c’est choc, c’est surtout toc !!! Ah l’ère tsarkozienne est d’une richesse journalistique. Je relève dans l’article avec Sophie Marceau cette phrase  » sans doute cette volonté d’aider les autres est-elle liée à la disparition de la croyance en occident « . Il y a une info qui m’interpelle, incroyable, il n’y aurait plus de croyance en Occident ? Si l’Europe était passée à l’athéisme ça se saurait !! Nous serions au pilori. Déjà, nous subissons les religieux jusqu’en nos écoles, certains portent même plainte contre nos principes laïques, c’est pour dire.

Oui, oui, dans ce pays, des religieux, pas tous, faut pas croire, veulent faire leur  » propre  » loi ! Les uns n’aiment pas les dessins de Charlie-Hebdo, les autres c’était la nana en croix sur une affiche de cinéma !

Je crois donc je suis ! m’agenouille donc je pense, l’histoire est remplie de tes guerres madame Religion !

Vous, tous les religieux qui avez tué et tué encore des femmes de par le monde, vous ne voilerez pas la face de notre liberté d’expression !

Je crie ton nom laïcité !

N’est-ce pas monsieur le président ?

Repos. Il n’est pas minuit mais cela ne saurait tarder. Pardon, excusez-moi, j’ai l’estomac qui chavire. Ô fesses déployées va vider ta rancœur . Ô migraine assassine lâche moi le « grand bateau » peut décemment pas écrire « petit bateau ». Désolée, pause dodo, trop de bobos.

 

 

 

Stoppez les machines.

Fini le 26, bonne nuit les Souris.

…A suivre et à lire donc lol  la BOUGRESSE ! 

livre écrit et sorti en 2008

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dans la foulée j’ai écrit une fiction politique sombre :  » CRIME DE LÈSE MAJESTÉ et vous trouvez ça drôle ? » sur le règne de notre cher empereur NIKOLEHUS DE YAKA BOSSET 

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je me suis régalée à l’écrire…sorti donc en 2009 et pour ne pas être en reste j’ai fait un polar :img101-300x218que mes lecteurs-trices assidus ont aimé

 et je viens de finir deux livres, un sur le patriarcat qui s’intitule :  » Brame au dessus d’un nid de cocottes », un livre de nouvelles, intitulé : « Allo La Bougresse, quelles nouvelles ? » et je couve un roman sur nos fondamentaux d’humains qui s’intitule :  » Sur l’horloge du temps l’éternité n’a pas d’heure. » je vous en dirai plus quand ils seront sortis.

 CORDIALEMENT 

FRATERNELLEMENT…FEMINISTEMENT !

 

 

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