LES JOURS RALLONGENT
LES JOURS RALLONGENT
Dans les près dans les champs, sur des chemins de fortune, que de kilomètres parcourus…
Sur les boulevards de mes espoirs que de manifs j’ai franchies…
Lors de rencontres furtives ou pas, que de bels amants j’ai connus…
Sur le chemin des amitiés que de beaux concerts j’ai chantés…
Dans les veines de ma vie, que de suie j’ai balayée, de coups j’ai essayés… fait la vaisselle d’un passé révocable… reconstruit construit, cuit le nouveau gâteau dans le four des possibles, puis cousu le blason de dame qui rit, pour régaler lecteurs et lectrices de mes fables, loin des artifices d’un vie factice… Apprendre, apprendre, le verbe conjugué qu’il pleuve qu’il vente qu’il fasse soleil… et retenir…
Couru, j’ai tant couru, le cœur nu ouvert aux découvertes aux leçons sans contre-façons de l’école de la connaissance, fuyant tout obscurantisme des rangs d’une société gangrenée par l’argent… Aimer à en colorer ma raison… Appris à protéger le cœur de ma maison… Les jours rallongent comme le livre de ma vie où de nouvelles pages viennent l’épaissir, car tous les jours des leçons s’ajoutent…